L OR et ARGENT comme ETALONS de VALEUR Par Lysander Spooner VIII Pour masquer la fraude que on essaye de réaliser sous prétexte de maintenir étalon de valeur, on prétend que la quantité de pièces de monnaie est minine en comparaison du nombre de billets que on peut mettre en circulation conme monnaie. On dit aussi, que les biens retenus nominalement pour payer les billets, ne peuvent faire que le nombre de pièces de monnaie soit plus grand qu il est ellectivement et que, par conséquent, si les billets sont en plus grand nombre que les pièces, ils en suit qu ils sont laus, car ils promettent de payer quelque chose que les émetteurs ne possèdent pas et qu ils sont par conséquent dans impossibilité de payer, quels que soient les biens qu ils puissent avoir.
On peut répondre cet argument en disant que après ce principe, aucun billet ordre, qu il eoit émis pour la circulation ou non, ne peut être considéré comme étant garanti, moins que émetteur ait constamment en caisse la somme équivalente pour en assurer le remboursement. On sait, qu au contraire, tous les billets sont garantis lorsque les émetteurs sont possesseurs de biens leur permettant de trouver la somme nécessaire lorsqu ils en ont besoin. Et ceci est le principe sur lequel est basé tout le crédit commercial courant.
On peut répondre également que si cet argument peut avoir une valeur pour les billets qui ne sont pas garantis, soit ceux qui sont émis sans déclaration un bien quelconque pour assurer le remboursement du billet, il en a aucune pour les billets garantis at reconnus comme tels En voici les raisons: Premièrement, si les billets sont garantis et reconnus comme tels, les détenteurs les préfèrent aux pièces et demandent donc rarement leur remboursement; deuxièmement, les billets émis pour la circulation, le sont en escomptant autres billets en possession des banquiers; les billets de banque sont donc tous demandés pour payer les billets escomptés et ils doivent tous, ou peu près, revenir chez les banquiers. Il en suit, que le remboursement un billet est rarement demandé une autre Paçon. expérience enseigne rapidement aux banquiers la quantité de numéraire dont ils ont besoin, en tout temps, pour répondre aux demandes de ce genre.
Ceux qui opposent au papier monnaie solvable. ignorent, ou font malhonnêtement semblant ignorer ce fait vital: que dans toutes les transactions de banque, garanties, légitimes et prudentes, les billets émis pour la circulation seront demandés pour payer les billets escomptés et qu ils reviendront aux banques en payement des billets escomptés; le remboursement en monnaie ne sera que rarement demandé.
Donc dire qu on ne peut pas honnêtement émettre, pour la circulation, un nombre de billets représentant une somme supérieure calle constamment en caisse, est qu un prétexte, puisque quel que soit le nombre de billets énis, pourvu qu ils soient garantis, ce est que pour un petit nombre entre eux, un pour cent peut être, que le remboursement sera demandé en monnaie courante. suivre)
Adaptation de Nous alpirmons que adoption, par des associations libres de fabricants, commerçants et producteurs, un système monétaire basé sur toutes les valeurs marchandes appropriées, rendrait impossible le tribut de intérêt et les profits du monopole, ainsi que exoès de production et de main oeuvre. En autres termes, un grand nombre articles semblables étant produits, il en suivrait une grande demande pour autres articles, pour pouvoir échanger les premiers; où, augmentation de la consommation et du confort de chacun. Le producteur se trouvant en demande et en position, par la monétisation de son crédit de concurrencer son employeur et de fournir le capital nécessaire aux entreprises coopératives, son salaire monterait jusqu au moment où il représenterait équivalent de son effort collectie.
Henry Seymour a