Informe de Vittorio Codovilla a la Comisión colonial de la IC 1926 11 09 Pour le transport de leurs marchandises, ils ont besoin des moyens de transport qui sont la propriété des anglais ou des américains. ils ont donc pas autre issue que de se plier aux prix établis par les trusts. Je vous citerai un fait qui est passé il y a deux mois dans la région du salpêtre de ce pays, et qui vous démontrera comment les entreprises impérialistes traitent les ouvriers comme dans les colonies. Pour pouvoir exploiter la terre qui contient du salpêtre, on prépare des mines qu on charge avec des tonnes de dynamite.
Ces mines sont chargées quelques jours avant explosion, elles sont en communication par un fil avec une centrale électrique qui décharge le courant qui les fait sauter. Eh bien, un électricien est trompé de clé, et su lieu de donner la lumière il a donné le courant électr ique la mine, où travaillaient environ 300 personnes. la mine a sauté et plus de 100 personnes ont été tuées, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs enfants.
Au Chili, il y a une loi qui empêche avoir des ouvriers de moins de 14 ans, mais dans cette région travaillaient des enfants de 6, et ans. il y avant plus de 15 enfants parmi les blessés. les Américains ont tué tous les blessés, et comme cela soulevait indignation et des protestations dans tout le pays, ils ont expliqué cela de cette façon. Nous les avons tués par esprit. humanitaire. pour retirer que les enfants puissent souffrir. Je donne cet exemple pour montrer quel genre exploitation règne là bas.
Il faut ajouter ce fait, celui que les petits paysans indigènes qui sont chaque jour expulsés de leurs terres, sont obligés de se salarier dans des conditions misérables, ils doivent travailler dans les mines et les usines ou 10 heures pour des salaires de famine et où ils sont de plus en plus exploites par emploi de la technique moderne. Cette situation maintient un état esprit de révolte latent contre les grands propriétaires fonciers et contre impérialisme.
Cet état esprit est commun beaucoup de pays de Amérique atine.
Au Pérou, il y a millions de paysans indi gènes dont une grande partie sont armés, se préparent combattre et sont disposés se sacrifier la lutte pour leur libération.
Il y a la même situation au Venezuela, en Bolivie et en Colombie, où il y a déjà des groupes et des partis communistes. Le pr ogramme action immédiat des organisations révolutionnaires de tous ces pays, vise l insurrection armée. cela est dû non ce qu ils sont des révolutionnaires en paroles, mais ce qu ils savent que seul une révolution armée peut les lib érer. Les ouvriers et les paysans comprennent que, seulement en expulsant du pouvoir les grands propriétaires fonciers, instruments l impérialisme, il leur sera possible obtenir une certaine liberté économique et politique.