Informe de Vittorio Codovilla a la Comisión colonial de la IC 1926 11 09 etc. mais les entreprises étrangères ne voulaient pas appliquer ces lois en disant qu elles étaient inconstitutionnelles. Les ouvriers ont réclamé leur application et une augmentation de salarie. Comme les entreprises ont refusé cela, ils ont occupé les usines, ont hissé le drapeau ouge et proposé au gouvernement de les nationaliser pour les donner en exploitation aux ouvriers. Il va sans dire que le gouvernement, sous la pression des entreprises étrangères et craignant lui même que cette occupation soit le commencement une vrai révolution de classe, au lieu de se mettre du côte des ouvriers comme il avait fait plusieurs fois autres question moins importantes, il a envoyé dans cette région des forces militaires pour écraser le mouvement et expulser les ouvriers des usines. La répression fut terrible, plus de mille ouvriers furent tués, plus de 1000 départes et autres blessés. est ainsi que se font la majorité des grèves dans ce pays. esprit de solidarité est très développé dans ce pays. Toutes les catégories sont organisées. La petite bourgeoisie, les étudiants et les intellectuels sont organisés et appuient le mouvement ouvrier. Les employés ublics, les instituteurs, les cheminots, les transports, tous les travailleurs sont organisés dans diverses fédérations nationales, et un Comité Action de toutes ces édérations est constitué pour diriger les campagne spéciales. Une démonstration de la puissance de cette organisation existe dans le fait qu au Chili, le novembre et le premier mai, on paralyse toute la vie du pays. Il y a aujourd hui 150. 000 ouvriers organisés dans les diverses org94isations. La édération ouvrière du Chili est adhérente au Profintern. mais malgré cela les rapports avec celui ci sont très irréguliers.
Notre Parti Communiste a pas encore une struct ure centraliste, et par sa collaboration étroite avec la Fédération Ouvrière, il arrive être une sorte de Labour Party. Son influence est très grands et les mots ordre du parti sont ceux qui déterminent action de tout le mouvement ouvrier et paysan u pays.
Pour comprendre importance du mouvement, il faut savoir que journaux quotidiens et plusieurs hebdomadaires, ainsi que revues sont publiées. Les coopératives sont dans nos mains. nous possédons une série de municipalités, et nous avons 10 dép utés au Parlement. Le Chili a déjà deux ou trois expériences de révolte sociale.
En Equateur, il y a eu année passés une révolte de armée contre les grands propriétaires fonciers, avec les mêmes caractéristiques que nous avons signalées pour le Chili.
Nombre ruso de la ISR.