CapitalismCommunismCommunist PartySocialismViolenceWorking Class

1206 1209 bilités existent elles pas pour un travail révolutionnaire. Et comme il ne pouvait pas comprendre nos objections et que sa perspective lui semblait évidente, il ajoutait. si la fraction intervient pas dans cette fempéte, elle perd toute raison étre, alle se castre. Le bouleversement de son esprit était el qu il arrivait pas comprendre qu un accord sur appréciation de la situation et sur la role des dirigeants ayant put autres, énorme majorite, allérent en Russie vivre en parasites de la révo tion. Lui, non, 11 y alla pour donner son apport l œuvre du proletariat et lorsqu il vit que pour continuer de remplir sa fonction l usine de Moscou, il aurait de sacrifier ses convictions politiques, il hesita pas un instant, et partit avec sa femme et ses deux enfants.
Il essaya abord Annemasse, ensuite Marseille, installer un petit conimerce, mais les affaires vont mal et la misère arrive, la misère la plus nolre. Sa fenime conibe malade, il a pas tes moyens de la soigner et de la sauver. Le groupe restreint des camarades de la fraction, ne peut lui fournir aide nécessaire, Mario ne fléchüt point. Sa femme meurt, il reste avec deux enfants, dont il ne peut assurer éducation.
Une heure extrêmement pénible arrive, et il doit se séparer de ses enfants qui pårliront pour Italie. Il aura méme pas la possibilité expédier le montant de la pension.
Les événements Espagne sçrivent et Mario partira pour Barcelone avec un mandat de la fraction qu il croit etre de simple documentation. Il rentre pour prendre position et deviendra un des représentants les plus attitrés de la minorite.
En face du calvaire de Mario, nous sentons tout le malaise, presque la répugrance de notre situation, nous qui pouvons analyser événements et positions polltiques sans étre bouleversés, ni par la misére, mi par des tragédies formidables. Marlo a pas pu faire ce travail et ses lettres révèlent les ravages qu avaient fait en lui des malheurs si terribles qu il faut mēne étonner qu il ai pas succombé. Des contraditctions flagrantes peuvent étre remarquées dans ses lettres, mais la cause en est dans la violence du mal qui était abattu sur lat. Mais là où il y a pas de contradiction est dans sa foi, dans son attachement la cause des ouvriers. Ils était jeté a corps perdu dans les événements Espagne, il avait cru que des possibilités existaient pour la lutte, pour le socialisme alors quo apparence des socialisations Barcelone masquait la manouvre de ennenu pour le massacre des ouvriers. Il avait cru. cela et jusqu au dernier instant de sa vie il a pas cesse de lutter pour ses convictions politiques.
Sur la bière de Mario la fraction incline son drapeau. Notre émotion est pro.
fonde, mais sa vie et son calvaire ne sont pas un element pour désespérer car nous y trouvons un exemple admirer et suivre. pour rester dignes de Tidéalité laquelle il consacra sa vie et pour laquelle nos mains se seraient nouveau resserrées pour continuer en commun la lutte en zine solidarité que les derniers événements avaient pu ébranler que momentanément, qu occasionnellement.
Adieu. Mario! Tu es resté parmi nous, en nous. Ton exemple nous aidera, nous guidera et demain, quand les masses auront conquis, leur libération, tu auras auss!
conquis te place parmi ceux qui ont ouvré pour leur victoire de sa vie ima de lunes pour obtenir la confiance unanime des ouvriers espagnols, nous conduisait quand même iw nier les possibilités révolutionnaires qu il escomptait. Il ne comprenait pas que nous maintenions notre position dæuvrer pour retirer jusqu au dernier prolétaire des fronts ou ils ne pouvaient qu etre massacrés pour le compte du capitalisme. Nous avion discuté une journée toute entière. Marlo avait pas beaucoup parlé, avalt surtout écouté. Nous en étions restés sans doute au mėme point car, loin de atténuer, nos divergences se sont accentuées par la suite. Et pourtant notre conviction profunde était ef reste qu après la clôture des terribles événements actuels, la solidarité idées qui était manifestée au cours de longues années de travail commun se serait a norveau affirmée. Ne nous avait il pas dit, Mario; qu après les événements Espagne il aurait voulu soigner la rédaction et la présentation du journal par une collaboration intime la direction de la fraction? Sa plus grande donleur était elle pas envisager la scission de organisation et son plus vil soulagement de voir disparaitre les motifs une rupture immédiate. Mais la mort est venue et a brisé pour toujours la possibilité de clarifier nos divergences. Toutefols, ce qui est point brisé et qui ne le sera jamais, est le lien qui est resserré entre Mario et la classe ouvrière et ce lien de fer a été construit par la vie meme de notre camarade.
Encore dans la fleur de âge Mario paraissait bien plus vieux. ses cheveur blancs, sa figure pleine de rides exprimaient fragiquement son calvaire. 46 ans, it en paraissait bien davantage. Sa jeunesse fut emportée toute entière dans le cyclone des événements italiens de immédiat après guerre. Je ai rien connu des plai sirs de la jeunesse nous disait il. adicun besoin en dehors de celui de me jeter corps perdu dans les mouvements ouvriers. Naples, il dirigeait une organisation syndicale, mais cela ne empêchait point de se dédier tout entier la consstruction du parti communiste dont il fut un des fondateurs.
Le Salut gronpe Ale Marsellle Le Camarade Mario de Leone (Topo) est mort a Barcelon la sulte une attaque cardiaque. La nouvelle est tombée brusquement parmi, nous qui avions connu dans les moments les plus difficiles de sa vie de militant communiste. Agė, mals surtout vieilli par activité imposée tous les éléments qui se séparant de leur classe, gravissent le calvaire de intégration dans la classe des non possédants, il en avait affronté la conséqu vice atec des sacrifices et avec un courage stoique. idéal la famille. voilà quel fut son dilemme constant et brulant. Servir le premier, subvenir aux besoins de la seconde, était là la tourmente terrible qui le rollen geait. Et est dans cette lutte interne, souvent féroce, produite par des éléments contrastants innés au centiment humain, que Topo, avec des efforts suprêmes sut faire