954 955 la révolution rasse, nous compromettrions pour longtemps le destin du prolétariat qui se pénétrerait de la conviction qu il a plus rien tenter.
Laissons donc, pendant que le proletariat est battu dans tous les pays, les traitres falsifier la portée de la Commune. Laissons la Russie suivre son cours. Mais veillons préserver les enseignements de ces deux expériences, préparer les armes nouvelles pour la révolution de demain, résoudre ce devant quoi la révolution Tusse a échoué, car si. le grand acte socialiste de la Commune, ce fut son existence même et son propre fonctionnement. Marx. le mérite de la révolution russe fut avoir abordé les problèmes de la gestion une économie prolétarienne en liaison avec le mouvement ouvrier de tous les pays et sur le front de la révolution mondiale.
Le «grand acte. de la Commune est terminé dans des massacres, la gestion de Etat russe a fini avec. le socialisme dans un seul pays. Nous savons aujourd hui qu il vaut mieux que les prochaines révolutions finissent comme la Commune patie sienne plutôt que dans la honte de la trahison. Mais nous travaillons non avec une perspective de défaite, mais avec la volonté de préparer les conditions de la victoire.
Deux Communes ont vécu. Vive les Communes du prolétariat mondiai.
Au sujet du cas Mariottini ces moments historiques où. la lutte désespérée des masses, même pour une cause perdue, est nécessaire l éducation ultérieure de ces masses et leur préparation aux luttes futures (Lénine) là un premier fruit une expérience. sanglante, un pas concrètement posé vers la révolution mondiale. La Commune fut grande et le restera parce que les ouvriers parisien se laisserent ensevelir sous ses décombres plutôt que de capituler. Aucune menace de Thiers, aucune violence ne vint bout de leur heroisme. Il fallut les massacres de Mai 1871, ceux du Père Lachaise pour rétablir ordre et assurer le triomphe de la bourgeoisie. Et même les opportunistes de la Ile Internationale qui écartèrent délibérément les enseignements de la Commune, durent incliner devant son héroisme: Avant la guerre les partis socialistes dürent glorifier la Commune pour mieux en écarter les leçons historiques. Mais cette attitude. comportait une contradiction fondamentale en ce qu elle faisait des insurgés parisiens un foyer permanent de la lutte révolutionnaire internationale ou authentiques marxistes vinrent apprendre.
La Commune russe de 1917 aura pas connu ce sort glorieux. Sa transformar tion en un foyer de contre révolution, sa désagrégation sous action de la corruption du capitalisme mondial en a fait un élément de répulsion où on retire avec peine des enseignements. Soviet pour ouvrier ne signifie plus un pas en avant par rapport a la Commune, mais un pas en arrière. Au lieu de périr sous ses propres décombres, face la bourgeoisle, le Soviet a écrasé le proletariat. Son. drapeau est aujourd hui celui de la guerre impérialiste. Mais autant et dans la même mesure ou il y aurait pas eu Octobre 1917 sans la Commune de 1871, il y aurait pas de possibilité de révolution triomphante sans la fin lamentablement tragique de la révolution russe.
Qu importe après tout si la Commune sert aux battages chauvins du front populaire, st la Russie est devenue un instrument puissant pour la préparation de la guerre impérlaliste. est le destin des grands événements de histoire être asservis aux intérêts de la conservation capitaliste, dès qu ils ont cessé être une menace pour sa domination. La seule chose que personne au monde ne peut effacer de la Commune, est son caractère de pionnier de la libération des travailleurs. La seule chose qui reste des Soviets russes est expérience gigantesque de la gestion un Etat prolétarien au nom et pour le compte du prolétariat mondial.
La résident les fondements de ces événements que le renouveau des batailles révolutionnaires doti faire ressurgir sur arène politique. Les formes historiques impormune ou Soviet. plutôt Commune que Soviet) le proletariat mondial ne pourra répéter les erreurs historiques de une ou de autre, car, comme le dit si bien Marx, il a pas réaliser un idéal, mais dégager les éléments de la nouvelle société que la vieille société bourgeoise elle même, porte en ses flancs. Nous avons pas opposer un idéal utopique et abstrait ces deux expériences Asitoriques, nous égarer dans un enthousiasme vide ou une répulsion sentimentale, mais dégager de la phare historique od a sombré la révolution russe. les éléments de la nouvelle société. ainsi que le fit Lénine au sujet de la Commune. Comme le prouve lumineusement la Commune. Hongroise de 1919, en dehors de ce travail on assiste Inévitablement la répétition erreurs, échecs, qui parce qu existe une expérience antérieure, compromettent pour de longues années la lutte du proletariat.
Les ouvriers ne peuvent pas. répéter. au cours de leur lutte émancipatrice, mais doivent innover, précisément parce qu ils représentent la classe révolutionnaire de la société actuelle. Les inévitables défaites qui surtiennent dans ce chemin ne sont alors que des stimulants, de précieuses expériences qui déterminent, par la suite, essor victorieux de la lutte. Par contre, si nous répétions demain une seule des erreurs de que. Le journal centriste italien Le Cri du Peuple a, publie la lettre suivante, signée par la camarade Mariottini. Déjà dans le passé, la presse adverse était ai traversé, il est vrai, des moments dou occupée de moi en publiant que avais été loureux, dus au hasard et la faute des hom arrêtée. La nouvelle était, par elle même, si mes. Il est vrai que ces derniers ont seule ment ne de la démentir puisque, allons donc, dans, ici le Parti Communisteet: Union SoviétiI Union Soviétique on arrête seulement les mouchards, les sabotzuts et les contre révolu. Le Nuova Avanti. affirme être le Promé tionnaires, ché, qui a donné vie au cas Mariottini eh Maintenant, le. Nuovo Avanti. dans un bien, je ai qu déplorer que Gatto Mamde ses numéros de janvier, découvre le cas mone, animé un sentiment mal compris: de Mariottini. On dit que enfer, est pavé de commisération et esprit partisan, ait etti bonnes intentions, mais de la façon dont la. playé mes lettres un caractère absolument. Nuovo Avanti. présente les choses, on a familial, écrites dans un moment de découra.
o impression que sa plus grande préoccupation gement, contribuant aitisi ce travail de de est pas mon a cas. mais aporter un. nigrement de Union Soviétique par lequel de coup sournois l Union Soviétique et au sys Vulgaires politiciens, espèrent se refaire une tème existant, qui tombent dans mes affai virginité politique perdue jamais. Je déclare res, comme un cheveu dans la soupe, enfin que personne ne empêche de quitter. Dans tous les cas, ceux du «Nuovo Avanti» U. et de retourner dans mon pays et peuvent se tranquilliser. il existe pas un que, si jamais je suis prisonnière, je le suis. cas Mariottini. de mes idées Moscou, 23 février 1936.
under the tent peu. Nous avons publié intégralement la lettre que la Cde Mariottini a adresse. organe du Parti centriste, au. Cri du Peuple. lettre qui fut publiée dans sa seconde version dans organe socialiste, le «Nuovo Avanti» qui devait soulever son cas en reprenant certains passages de ses lettres publiées dans notre presse. intervention du journal socialiste, dès le premier moment, se manifestalt malgré apparente critique contre les centristes comme un élément supplémentame contre Mariottini. En effet, la signification politique du cas de cette camarade consistałt datus le fait qu il révélait sous des formes particulièrement pénibles. la situation qui est faite des centaines et des milliers de prolétaires qul osene combattre ou simpleLu