810 811 que les De se LUX Zeit. tres conférences ouvrières internationa lemand Erfurt (1891) qui fut revisé les, qui se tinrent Paris, en 1893 et successivement dans certains pays com1886 et Londres en 1888. Au cours de me en Autriche et aux Pays Bas, ces Conférences, los deux concepti na du En France, la déclaration de Principe mouvement ouvrier se heurtérent. le de unité socialiste, en 1905, reprenait, Trade Unionismo anglais et le mouve. au contraire, les principes de la Révolument ouvrier socialiste naissault.
tiion de 1789. Finalement, Paris, en juillea 1889, on Il y eut même des petits partis, comme passa la constitution de la Seconde In le Parti Ouvrier Socialiste (S. des ternationale sur la base. Etats Unis et ses. doublures. en Ana) du parti poli indépendant de gleterre, au Canada et en Australie qui classe; admirent que la partie théorique du b) de entente internationale (qui se programme, rejetant les revendications traduisait dans les congres internatio. immédiates. Leur influence dans le mounaux, dans le Comité Exécutif siégeant veinent ouvrier fut presque nulle, Bruxelles, dans les réunions périodiques Les Congrés de la 11e Internationale dos groupes parlementaires et de la pres. ant connu des discussions restées. célè80 des partis. bres. celle Amsterdam en 1904, sur la o) du but final commun: la socialisa tactique socialiste et celle de Bale, en tion des moyens de production et 1912, contre les dangers de guerre dont échanges.
nous avons déjà parlé dans «Bilan.
Dans la pratique, toute activité poli Mais de nombreux problèmes impor. tique des partis de la Seconde Interna tants resterent sans solution et furent tionale se déroule sur le terrain. légal seulement effleurés. parlementajie: réalisation des revendica1) le problème agraire l échelle intions ouvrières par la vois législative. ternationale. Certains partis y donne la seule politique agitation, suivie rent une solution nationale; par exempar les premiers représentants socialis ple la France et Italie (Congrès de tes dans les parlements, succéds une po Florence en 1897. En ce qui concerne la litique, toujours plus pratiques et Russie, on peut mentionner la discussion. réaliste. cu fur et mesure que ex qui eut lieu au Congrès de 1906 Stocktension du suffrego universel faisait groskolm où on approuva le programme dula air les groupes socialistes parlementaires. municipalisation. des terres di au Cette action fut épaulée par celle des menchevik Maslof contre celui de Lesyndicats qui, eux aussi, tendaient nine, qui était pour la. nationalisation amélioration des salaires et des condi du sol; tions de travail, était époque où 2) le problème des nationalités qui deCapitalismo, en plein assor, pouvait se vait être abordé au Congrès internatiopermettre le luxe une démocratie plus nal de Vieone, en 1914 et que la guerre large et consentir la classe ouvrière empêcha avoir lieu.
uno certaine amélioration de son sort. Le parti autrichien, dans ce pays On fit même une dérogation pour ce comme en Russie ce problème était de qui concerne lel: but: final, est dire première importance avait incorporé Pinstauration du socialisme, quand on son programme une résolution Otto accepta lo Labour Party anglais et certai Bauer, qui avant guerre fit autorité sur nes fractions du labourisme australien ce sujet aveo gon livre «La Question des dans cette internationale qui prịt le nom Nationalités. de. Internationale socialiste et ouvriè En ce qui concerne la Russie, nous nous bornerons citer Rosa Luxem.
En général, le programme de tous les bourg, dont la position devait se heurpartis socialistes de la Secondo Interna ter celle des bolcheviks russes; tionale comportaient deux parties. une c) le problème colonial sur lequel, théorique et autre contenant les re.
Stuttgart, on 1907, eut licu une discusYandications réalisables au sein de la sion très générale, gooiété capitaliste, est dire le pro Ce fut la Belgique qui dut le première gramme, maximum et le programme mi affronter cette question par suite la nimum. Le partie théorique était géné donation. désintéressée(1) du Congo)
ralement calquée sur le programme al par Léopold II.
Vandervelde se trouva en minorité de artisan principal de ce programme vant le Parti. Mais pas plus les anne ainsi revisé a été, comme on le sait, xionnistes. qui estimaient que était Kautsky.
la seule garantie pour empêcher exploi Au sein du parti social démocrate alletation brutale des indigènes mand, trois courants se cristallisèrent. anti annexionnistes qui craignaient 1) le courant revisionniste (Bernstein que la colonisation absorbe les possi et la Revue. Socialistische Monatshefbilités, financières de la petite Belgi te. appuyé par la bureaucratie syndique. avant de porter des fruits cale et les politiciens, surtout ceux de plaçaient sur le terrain des classes. Allemagne du Sud. Le mouvement; Nous ne pouvons pas davantage oublier est dire les réformes, est tout; le but, le Parti italien qui, avec sa grève générac est dire le socialisme, est rien. le de protestation de 24 heures contre est cette aberration. légalitaire. de expédition en Lybie de 1911, donné la majorité, donc de la moitié plus un, qui unique exemple, avant guérre, une ac permettra instaurer le socialisme gang tion contre son propre impérialisme. que la bourgeoisie ait recours La Seconde Internationale, en tous cas, moyens violents pour, maintenir ses prin a nullement influencé les populations vilèges de classe. coloniales et semi coloniales. l excep 2) le courant radical. est dire le tion du Japon, elle a jamais englobé centrisme (Kautsky et la Revue «Noue que les travailleurs Europe et ceux de race blanche Amérique et Austra3) la gauche (Rosa Luxembourg, le lie.
journal Leipziger Volkszeitung. qui Du point de vue organisation, la struc mènera uno lutto théorique contre le. roture de tous les partīs se calque sur celle visionnisme. camouflé, contre. la phradu parti allemand. organisation politi séologie révolutionnaire et la pratique que basée sur les nécessités électorales. réformiste du centrisme, contre égalitaAucun eux envisagea hypothèse risme outrance, pour action directe (18 une organisation illégale, au cas une grève des masses. pour antimilitariame mise hors la loi, l exception. naturel(Karl Licbknecht. Toutefois, la gauche lement de la Russie. Seul, le Parti Ou allemande. ne donna aucune formo orga vrier Belge fit exception, avec son orga nique sou opposition. Le fétichisme de nisation basée sur adhésion collective unité devait encore lier Liebknecht le des groupes politiques, des syndicats, des août 1914.
coopératives et des mutualités. Ce fut FRANCE.
aussi la forme organisation adoptée par Le mouvenient socialiste le Parti socialiste italien, lors de sa cons.
français a été caractérisé, dès ses débuts, titution, Gênes, en 1892, jusqu sa par le fractionnement contre lequel on Teconstitution. après sa dissolution par essaya de réagir avec Unité de 1890, qui Crispi. Parme, en 1895. fut rompue son tour lors du. ces Mil.
lerand. qui ouvrit la série des ministres Le Labour Party lui aussi était basé socialistes dans les gouvernementa boursur adhésion en bloc des syndicata, de geois et par celle de 1905, qui réugait certains partis socialistes (le parti socialbe maintenir malgré les nouveaux cas démocrato, le parti indépendant, la 80(Briand, Viviani, etc. ciété fabienne) et, éventuellement, des Le mouvement français fut dominé par coopératives.
10 personnalité de Jaurès, mort temps, car son illusion de la démocratie illimiLES FRACTIONS DANS LES PARTIS tée et son pacifisme petit bourgeois. qui ALLEMAGNE. au Le programme du admettait la défense nationale: parti adopté Erfürt en 1891 fut raient conduit aux côtés de ses antago: le révision de celui de Gotha (1975. connistes Guesde et Vaillant dans les ranga tre loquel Marx avait fait ses réserves de Union sacrée. remarquer que déjà Réserves qui restèsent sans suite cause Lénine avait pris position contre le réforine tradu désir union tout prix des Eisena misme jauregsien, qu il appelait chiens et des Lassaliens. Ces derniers hison inconsciente des intérêts prolétaréussirent faire entrer dans ce proriens. gramme plusieurs de leurs postulats. La France ne connut pas, dans la péLilo re