BourgeoisieCapitalismWorking ClassWorld War

650 651 ce fut donc Etat bourgeois qui la. créa. en par des fonds Etat, et les dépenses de guerre, drainant systématiquement épargne et en com réglées exclusivement par voie emprunts inte primant le fonds de consommation au moyen de rieurs, atteignaient, cette date, les deux tiers impôt. Si les formes de cette vaste concentra du capital total existant en 1914.
tion des richesses en vue de leur destruction différèrent suivant les nations, en dernièr analyse, Etat totalitaire, symbolisant chacun des Les problèmes monétaires que le capitalisme impérialismes, ne fic que soustraire la circula régressif eut résoudre après la guerre doivent tion les marchandises indispensables la réalisa être examinés en les rapportant aux phases de tion de ses buts spécifiques et en leur substituant son évolution économique et politique. infla.
des promesses écrites de restitution qui sauvetion accompagna les bouillonnements révolution gardaicat nominalement le principe de la pro Daires surgis du carnage. assainissement moné priété privée, tout en dissimulant la définitive taire se juxtaposait l équilibre relatif que le expropriation réalisée au détriment des créan système capitaliste recouvra forsque la vague ciers Etat et des détenteurs de billets, au pro prolétarienne eût reflué. enfin, la politique in.
fit exclusif du capital impérialiste.
terventionniste dans le domaine monétaire ré.
Sauf aux Etats Unis, or disparut pratique pondit la nécessité pour le capitalisme de se ment de la circulation dès le début de la guerre, survivre historiquement.
en même temps que fut suspendue la convertibi. Dès le début de 1919 ouvrit une courte phase lité en or des signes monétaires. Le capitalisme; expansion fictive dont le caractère speculatif en linitant ses émissions de billets, put. cepen se décela au fait que la hausse rapide des prix dant écarter toute inflation qui et affaibli ses entraina nullement un accroissement corres.
forces en créant le désordre économique. Il prépondant de la production. Elle dut de prolonger féra recourir l inflation de crédit dont les efla. prospérité. de guerre au fait qu il fallut fets sur la vie économique offraient moins de substituer une production de. paix. la pro danger.
duction de guerre, afin de pouvoir assurer les En général, le processus de financement se dé.
premiers besoins urgents de marchandises de roula comme ceci. Etat, pour se procurer ar consommation. Politiquement, cette reprise écogent nécessaire, faisait des ponctions successives nomique, en réintégrant dans la sphère produc sur économie, au moyen émissions emprunts tive le flat des démobilisés, contribua aux défaià court terme quit par la suite, étaient convertis tes ouvrières. Elle fut accélérée encore sous in. consolides wien emprunts long terme. An pulsion un accroissement continu de papier mon gleterre et la France eurent encore la possibilité naie et de capitaux fictifs répondant aux besoins de recourir aux crédits qui ne manquèrent pas urgents surgis de: la liquidation de la guerre.
de leur offrir les Etats Unis. Le gouvernement Tout en soutenant la bourgeoisie internationale. anglais put placer ses Bons du Trésor avec le elle en poursuivait pas moins la destruction du concours des Banques ouvranc aux particuliers capital européen en même temps qu elle accencrédits consacrés la souscription. Le gou. tua la décomposition des factices mécanismes mo vernement français couvrit ses besoins, une nétaires édifiés au sein des économies de guerre.
part. au moyen avances faites par la Banque Le potentiel inflation accumulé et comprimé par de France. en réalité la Banque avançait rien, appareil étatique pendant la guerre, se trans.
mais créait de la monnaie pour le compte de forma en une force destructive menaçant toute Etat. la Banque en portant son actif sa économie capitaliste. De même que dans le créance sur Etat lui faisait jouer le rôle de passé, inflation fut contemporaine de grands couverture des billets émis en lieu et place de bouleversements sociaux, de même le désordre. or et des valeurs or qu elle eût possédée si ces inflationniste qui se développa après la première emissions eussent été la contre partie une tran guerre mondiale, révéla la température élevée du saction économique. autre part, Etat procéda climat social de cette époque. Mais si, pour étaà des émissions massives de Bons dits a de la blir un parallèle, on se souvenait de la grando Défense Nationale s; remboursables court tet expérience inflationniste vécue par la Révolution me et dont la circulation revēcit un caractère française, il importait cependant de ne pas ou Monétaice, blier que assignat, aux mains de la bourgeoisic Aux Etats Unis, qui entrèrent dans la guer. en tant que classe révolutionnaire, fut bien plus re qu après en avoir drainé les profits, or con une arme politique dirigée contre une classe te tinua circuler et Is émissions monétaires nou tardataire qu un instrument financier. la créa velles, nécessitées par intervention militaire, tion de assignat accéléra la vente des biens du restèrent fortement gagées sur or, dont les réo clergé et la rendit irrévocable, car, comme serves quadruplèrent de 1913 1918. De même avoua un des protagonistes de époque. il qu en Angleterre, ls emprunts furent souscrits agissait ôter toute espérance aux ennemis de au moyen avances: bancaires faites la popu: la Révolution et de les enchaîner au nouvel or dre par leur propre intérêt. Ainsi, dans une En Allemagne, aucun recours aux crédits ex certaine mesure, inflation joua un rôle progress térieurs ne fut possible et est le fonds national sif et révolutionnaire.
qui dut pourvoir intégralement aux besoins fi Le contraire se vérifia en 1918, lorsque cette nanciers. En 1918, la circulation monétaire, tri même bourgeoisie, de classe révolutionnaice, fut ple de celle de Igt4. était gagée essentiellement devenue une classe, rétrograde qui avait achevé sa tâche historique. elle se recouvra un certain du franc Français avait pu être soutenu grâce aux équilibre politique et économique qui contribua crédits anglais et américains. Cependant, les dé la conservation de son pouvoir que parce que, ficits accumulaient, au son du refrain optimiscette fois, inflation fut arme dont elle put se te. Le Boche paiera. En 1920, les charges servir contre la seule classe révolutionnaire ap militaires et les intéréts emprunts équivalaient pelée lui succéder et qu elle affaiblit et démor, 115 des recettes totales du budget. Les ralisa le prolétariat, émissions court terme se succédaient. les Bons Une remarque fondamentale impose encore de la Défense Nationale, une extrême mobilité pour ce qui concerne le déroulement même de et aisément remboursables, représentaient une cette inflation. un côté, les impérialismes vain menace permanente inflation. La crise éconoqucurs, profiteurs. du Traité de Versailles, eur. mique incita Etat amorcer une déflation de rent la possibilité endiguer la vague inflationses dettes qui resta confiner dans le domaine niste, éviter la destruction de leut système mo.
étroit des petits artifices comptables une connétaire. qui put être redressé et assaini, soit par, solidation de Bons de la Défense en emprunts une déflation de la circulation fiduciaire, comme long terme, donnera, par exemple, lieu de nouaux Etats Unis et en Angleterre, soit par une velles émissions de Bons qui absorbaient les cai consécration légale de la dépréciation monétaire, pitaux libérés par la crise et servaient a remcomme en France, en Belgique et en Italie. bourser les avances de la Banque de France.
Par contre, les pays vaincus de Europe CenCela alla jusqu la reprise économique qui trale ne purent maîtriser les forces désagréga provoqua le remboursement massif des Bons et trices que la planche billets avait mises en rouvrit la vanne des avances bancaires tout en action et ils empêchèrent effondrement de accélérant le fonctionnement de la planche bil.
leur économie que par une banqueroute monétailets, jusqu ce que, en 1925. la dette totale re et la création une nouvelle monnaie, de Etat finit par atteindre près de 300 milliards Au milieu du désordre monétaire, le dollar ap.
de francs et la circulation des billets, huit fois parut comme la seule valeur stable, le symbole 646 et l extérieur la dépréciation du Franc se celle de 1914. indice des prix était monté puissant du prestige du capitalisme américain tant que créancier mondial. sa valeur intrin précipitait. 1926. fut année cruciale. gouffre sèque, basée sur or, contrecarra les effets de budgétaire, fuite des capitaux, déficit croissant inflation de crédit qui résulta de expansion de la balance des comptes, succession de huit économique de guerre.
ministres la direction des Finances. Le. sau.
veur. Poincaré tenta une revalorisation du Quant l impérialisme anglais, il eut lutter franc, mais il se buta au problème des prix dont contre la dépréciation de la Livre, entravant le la chute minait économie. Il dut se résoudre libre jeu du mécanisme qui lui assurait le conune stabilisation de fait du a franc 4 sous a qui trôle des échanges mondiaux. en outre, sa défavorisa un afflux or et de devises étrangères pendance de débiteur des Etats Unis ne fit qu aco et permit, en. 1928. de procéder la stabilisation croître les difficultés de sa lutte. est ainsi que, dès la fin de la guerre, New York coupa tous, légale, consacrant la dépréciation du franc dont le contenu or était ramené 1 de celui de 1914: crédits, contraignant Angleterre régler désor: mais ses achats au comptant, ce qui ne fit qu accentuer la baisse de la Livre. Il agissait cepen.
dant de rétablic au plus vite te crédit et le pres Ce fut en Allemagne que inflation se déve: tige de la place de Londres, et le capital ban loppa jusqu ébranler les fondements de édiaire orienta, sans tarder, vers une politique fice économique.
de déflation monétaire et de baisse des prix que Dans la période de liquidation de la guerre, la facilita la crise économique de 1921. Mais une bourgeoisie allematide, loin de pouvoir engager Livre. revalorisée. si elle rétablissait. les prodans une voie qui eût conduite vers un assai.
fits bancaires: déforçait les capacités de lutte du nissement progressif de son économie, dutcons.
capital itidustriel et celui ci dut se résoudre tinuer recourit aux expédients de guerre, mais comprimer ses prix de revient, Le proletariat sous une forme développée et incontrôlée. Au perdit les augmentations de salaires obtenues en lieu de pouvoir bénéficier, en vue un redresse: 1919 et son niveau de vie se trouva rapidement ment financier, de appui duc capital étranger, tamené celui de 1913, outre qu il se laissa im elle se vit imposé par celui ci le joug du vainposer un régime de rationalisation du travail.
queur. Les tributs du Traité de Versailles préleD autre part, le capital bancaire, pour vaincre vèrent sur économie allemande la substance qui la concurrence croissante du capital américain sur étançonna les édifices chancelants des pays vic, le marché financier, décida de stabiliser la Livre, en même temps qu il se résolut consolider sa pouvait être comblée, tout comme les destruc detre américaine. Et ainsi, au début de 1925, tions de guerre, que par du papier ne représenLondres avait reconquis son support doré avec tant que sa propre. valeur. Par ponctions. in appui des chefs des Trade Unions qui payaient cessantes opérées sur épargne, la dette, dite de la trahison de la grève générale et de la dé. publique. hypothéqua. jusqu quatre fois le faite des mineurs, le rétablissement du prestige capital total de la nation.
financier de impérialisme anglais. la recherche un équilibre budgétaire, qui En France, jusqu la fin de 1918, le change se dérobait sans cesse, Etat accélérale forio des. Gilet MUWASTEWATERSON WAND VIEW