AnarchismBourgeoisieCapitalismMarxismOpportunismWorkers MovementWorking Class

586 587 ces OL Elu Out dissimuler sa politique réactionnaire der Mais autonomie se réalisant au moment rière unité confuse qui régnait dans tous où les partis sont en proie aux conflits les partis socialistes, la Deuxième Inter entre droite, centre et gauche, déterminationale qui avait pour mission épar nant des réactions parmi les jeunes ingner au prolétariat la sanglante expée stinctivement hostiles aux disputes théo.
rience de 1914, devait effondrer dès les riques, a non seulement empêché le déve.
premières inobilisations et devenir; depuis loppement de groupes de jeunes dans les ce moment, un instrument précieux aux syndicats, seuls capables assumer Ja mains de la bourgeoisie internationale. préparation politique de la jeunesse, mais Toute la jeunesse organisée dans cette a étouffé sûrement toute possibilité révo.
Internationale, et sur qui le proletariat lutionnaire existante chez certains jeunes avait fondé de brillants mais vains es socialistes, car, en les isolant des partis poiry pour avenir du mouvement socia. auxquels ils étaient plus réunis que par liste, est rolliée la cause qui assassi un lien adininistratif, ils ne pouvaient nait la classe ouvrière. Cette conversion plus so joindre la lutte menée par les est autant plus significative que les gauches. Au surplus, comme chefg opportunisten avaient constamment ganisations occupaient surtout de vulentretenu les espérances creuses du pro gariser des notions élémentaires du mar.
létariat égard du rôle et des possi xisme, de fournir une activité bruyante bilités réelles de la jeunesse dans la lutte et susceptible de rapporter des réalisaouvrière. Ils prétendaient, en effet, que la tions immédiates, tel per exemplo acjeunesso présentait par sa nature mêrne tion antimilitariste et scolaire, et dispoun force garantissant le mouvement ou sant de cercles de culture physique, elles vrier contre le conservatisme, la bureau rendaient le déclin du mouvement oucratie, et inertie, alors que les qualités vrier upportable la jeunesse qui, du naturelles propres la jeunesse ne peu même coup, adaptait la nouvelle sivent roprésenter cet élément impulsif. tuation, Cette manifestation particulièrs qu la condition essentielle être épaul mouvement de la jeunesse est lé abord par des mouvements de clas qu une manifestation des conditions gé 80, ensuite par une fraction consciente nérales dans lesquelles se déroule la lutet expérimentée du prolétariat révolu te des classes avant guerre. Mais, pour tionnaire. Par ailleurs les faits ont prou suisir interdépendance qui relie cette vé que irruption de groupes de jeunes manifestation au cours des phénomènes socialistes, au sein des partis favorisé qui ont provoqué écroulement du mouvele renforcement de opportunisme, la ment ouvrier, il faut dégager la physiocorruption de ces part et a contribué, comie. économique et politique générale dans une grande mesure, faire de la de cette période, afin de mettre en évijeunesse élément actif et le plus: irré dence élément générateur de la discisistible du mouvement chauvin de 1914, pline idéologique où surgit élan enDans une précédente étude nous avons thousiaste de la jcunegse bourgeoise et essayé expliquer que la position des ouvrière partant se faire massacrer sur gauches dans la Deuxième Internatio les champs de bataille, emportant la bé.
nale, en ce qui concerne la question de nédiction des bourgeois, des évêques et la jeunesse, avait eu pour conséquence des chefs socialistes indignes, assurer sur celle ci emprise des oppor Les principes idéologiques qui légiti. tunistes et du capitalisme. autonomia ment et rendent possible activité des des prganisations de jeunes. socialistes, classes, résultent en dernière analyse de afin de favoriser apprentissage scienti. état économique existant, de évolution fique marxiste des jeunes et les préparer. des forces économiques qui, en modifiant Tésister aux courants réformistes et les rapports soc aux déterminent sur le anarchistes a faussé action de la jeunes désagrégation des vioilles théories, de se ouvrière La création organisations nouvelles idéologies sociales. Pour créer des jeunes. sein des partis avait déjà une société son image la bourgeoisie ou pour effet de dénaturer la fonction de dut déraciner la féodalité. eat sous le ces derniers, car pour développer ces or drapeau des principcs rationalistes et inganisations il fallut modifier action des dividualistes exprimant politiquement partis et la niviler sur le programme et sous la forme institutions démocratila propagande spécifique aux syndicats. qu? es veuvrant la centralisation étatique et l unification nationale, qu elle classe dominante sur le proletariat. En mène sa lutte pour fonder sa force poli effet la puissance détenue par le prolé.
tique. Après avoir conquis le pouvoir po. tariat dépendait en somme de la puissenlitique, la bourgeoisie est trouvée en ce créée spontanément par évolution face un nouvel adversaire: le prolé économique, dans laquelle industrie fortariat, produit social se développant au tement centralisée concentrait de forta mênie pas que industrie capitaliste. contingents ouvriers. Cependant de son importance numériquo de cette classe côté la bourgeoisie, favorisée par la situase manifeste dans presque tous les pays tion économique qui atténuait les antagoet les luttes sociales évèlent de plus en nismes de classe réussissait, en accordant plus la physionomie caractéristique du des droits politiques au prolétariat, mouvement ouvrier. Le proletariat nais rassembler progressivement autour de sant épuise abord en luttes désespé ses objectifs de claşse, les masses ouvriè.
rées, mais après chaque défaite, il se re res. Dans importance relative de la lutte lève toujours plus nombreux et plus co. économique et de la lutte politique une hérant. Ainsi donc, dès les débuts de sa: certaine fluctuation existait en rapport doinination, la bourgeoisie doit tonir avec le mouvement oscillatoire de incompte, tant au point de vue numérique, dustria capitaliste. Quand celle ci traverque de sa force organisée, des revendica sait des périodes de prospérité, le moutions formulées par cette classe. autre vement ouvrier voyait accroitre im.
part exploitation de la force de travail portance de ces droits politiques et de étant la base même du régime capita ses organisations économiques. Durant liste, la bourgeoisio devait rechercher les les périodes de criscs, la lutte ouvrière moyens capables de dévoyer les luttes affirmant avec vigueur, obligeait la ouvrières de leur chemin de classe, lequel bourgeoisie recourir de nouveaux proaboutissait inévitablement supprimer la cédés do technique productive et étensource du profit. Sur le coup de anta dre le champs de son exploitation vers gonigme croissant entre bourgeois et pro les contrées non industrialisées, létaires, les institutions parlementaires ainsi que nous constatong entre ces deux évoluent et font converger, vers elles, mouvements oscillatoires, le mouvement toutes les réactions sociales qui surgis, industriel et politique, non seulement une Bent au sein de la société. En démocrati reggemblanco mais encore un lien. Or leg sant davantage les cadres du parlement périodes de prospérité sont encore possi.
par incorporation de représentants ou. ble cette époque, précisément parco vriers, en accordant une série de modifi: qu il y avait des régions non industrialicationg réformant la législation ouvrière, sés exploiter, Ces périodes sont natuces institutions et partant la classe capirellement celles où le mécontentement taliste qu elles ont pour mission de dé social général est le moindre, et où effendre, adaptaient aux progrès rapides fort pour élever par son propre travail, du mouvement ouvrier. De plus, en dé de même, celui qui: tenda obtenir des bouchant vers ces institutions, en y intro avantages ordre matériel et même poliduisant de nombreux représentants, ac tique est immédiatement réalisable. Cette tion ouvrière trouvait de plus en plus son situation aidant, des milieux ouvriers sorinapiration non un parti de classe bien tiront des organisations collectives puigdélimité, mais dans les préoccupations santes bien organisées, disciplinées, comparlementaires, vers lesquels tendaient portant leur tête non seulement une presque tous les efforts des partis socia bureaucratie très complète, mais jusqu listes. Comme cette époque le proléta des miniştres.
riat en était encore a rechercher les forCette puissance organisée, syndicats constitutives un parti vraiment groupant des centaines de milliera de distinct des autres et que élargissement membres, coopératives, organisations du régime parlementaire, accompagné de sportives, sociétés de toutes espèces, subréformes sociales était possible grâce stitua bientôt dans ses buts de combats, expansion de économie vers les colo la réformo démocratique de ordre bour.
nies et au perfectionnement de la techni. geois au renversement de cet ordre méque productive, action des partis socia. me. La classe ouvrière devint, le chamliates trouvait, dans cette situation, les pion réel de idéologie bourgeoise. Longconditions pour permettre eriprise de la que les contradictions du régime capita.
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