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formation de la guerre impérialiste en guerre civile. Mais pour Lénine, il y avait dans le défaitisme révolutionnaire, e en plus de ce principe politique, la volonté clairement affirmée de provoquer la défaite de son gouvernement par tous les moyens:autrement dit, la défaite en soi et pour soi devait être un but atteindre et pas seulement une conséquence logique de la lutte de classe poussée au maximum: 11 Cette transformation croissante de la guerre impérialiste en guerre civile est pas pos sible il ne se produit pas une série in succés et de revers militaires atteignant le gouvernement que frappent autre part les classes opprimées par lui. on ne doit pas tendre vers le renverse ment de la bourgeoisie, si on ne souhaite la défaite du gouvernement, si on ne. concourt cette défaite. Contre le Courant. Lénine11 11 Zinoviev ce propos rappelait comment dans la guerre mojaponaise les socialistes et la bourgeoisie libérale, non ser:lement ne craignaient pas, mais souhaitaient la défaite du Tzar, dans espoir de voir sa domination ébranlée. Effectivement di ailleurs cette défaite a donné naissance une grande recrudescence de la lutte révolutionnaire.
On a rappelé souvent encore que est la défaite de la France et invasion étrangère qui ont provoqué le mouvement révolutionnaire de la Commune de Paris, alors qu aucun mouvement révolutionnaire avait existé pendant toute la durée de la guerre.
La première partie de cet article contribuait combattre ceux qui dénaturent la profonde portée politique du défaitisme révolutionnaire, en le ramenant étroitement des actes anarchiques visant exclusivement provoquer les revers militaires et la défaite de notre gouvernement. Ce chapitre, au contraire, tendra critiquer ceux qui acceptent le défaitisme comme condition préalable et comme conséquence iogique de action révolutionnaire en temps de guerre, mais refusent de provoquer des actes spécialement destinés amener les revers militaires de notre bourgeoisie.
Pourquoi veut on la défaite. La défaite un pays ne conduit certes pas obligatoirement la révolution;c est là une vérité de La Palisse. Car toute guerre a un vaincu, et jusqu présent les révolutions ont pas été aussi nombreuses que les guerres, il en faut! La victoire un pays, autre part, exclut pas forcément que la lutte ré