PROBLEMES DU RACISME T DU OH MAGE Chaque annéee, la suite des violentes émeutes qui secouent sporadiquement la plupart des grandes villes et les campus universitaires des la presse parle sans cesse des pauvres Roirs et de inique discrimination dont ils sont victimes.
La bourgeoisie appitoie autant plus hypocritement sur le sort tragique de millions de travailleurs noirs, jamaicains ou mexicains, qu elle est directement l origine, par toute son or ganisation sociale, de leur déchéance. Toujours selon les journaux grand tirage, il agirait un problème exclusivement racial.
Ainsi, la bourgeoisie américaine, sortie de la guerre et de la crise de 1929 en grand vainqueur, a pu éviter que les travailleurs blancs et noirs, passant par dessus les barrières nationales et raciales, se retrouvent tous unis au coude coude, et solidaires dans la lutte contre le capitalisme. Une pareille union sonnerait effectivement le tocsin de économie capitaliste américaine. autre part, situer le problème sur le terrain racial, reprendre le mythe de embourgeoisement du prolétariat américain, la gauche radicale des a créé, en définitive. une idéologie anti prolétarienne qui fait le jeu de la bourgeoisie. Pour elle, ce est plus le prolétariat qui est porteur des intérêts de ensemble de la société mais des éléments élus, comme les bandes adolescents, underground et les minorités ethniques.
La révolution concue essentiellement en tant que révolte contre la société blanche. dont parlent les dirigeants du mouvement extrêmiste noir qui, depuis leur lointain exil algérien, préparent les cadres un futur Etat noir est exact contre pied de la politique de la Maison Blanche qui tend confiner la population noire dans les ghettos. Elle apporterait rien qui puisse satisfaire les intérêts du prolétariat noir, mais serait un véritable pactole pour les bureaucrates noirs. Les solutions préconisées par cet avant garde de style opportuniste, autonomie administrative des quartiers noirs, controle des noirs sur la police, oeuvres sociales aide aux nécessiteux des ghettos et aux prisonniers, ressemblent par trop celles qui furent en honneur sous les différents Fronts Populaires. Elles tournent résolument le dos une profonde transformation sociale dont seul le prolétariat peut être artisan conscient.