32On aurait donc, tous les points de vue, qu se féliciter de ce que les Internationalistes Hollandais aient apporté l étude de ces questions une contribution concue dans le meilleur esprit du marxisme révolutionnaire ils ne tentaient, par la même occasion, accréditer certaines notions sur organisation du proletariat qui constituent une réelle régression. est pour cela qu il y a lieu de démêler de leur travail le bon du mauvais. de distin.
guer apport positif une critique qui sait se nourrir l observation du réel, une tournure esprit qui efforce de sur monter les obstacles en leur donnant un autre nom.
Le but de la révolution prolétarienne est de mettre fin l affirmation capitaliste de la plus value, de faire disparaître, en abolissant le droit de propriété sur les moyens de production, tout antagonisme dans la répartition des produits du travail. est seulement dans la mesure où elle y réussit qu elle peut jeter les bases une société communiste, qu elle peut lier les individus par les liens une communauté intérêt réel et indestructible, faire disparaître avec les priviléges aussi les classes. Tant que des antagonismes subsistent, il serait chimérique attendre que le Un pour tous, tous pour un. principe de la société communiste, devienne une réalité.
Longtemps on a cru dans les milieux socialistes qu il suffirait abolir la propriété privée des moyens de production pour créer en même temps les conditions de évolution vers la société communiste. Ce est qu au contact du mouvement ouvrier avec la réalité, que esprit critique commença s exercer et qu on a pu pénétrer plus avant dans étude des formes organisation économique de la société, nécessaire cette évolution. Et encore, ce ne furent pas tant les formes, mais les principes régissant organisme économique qui furent précisés.
La pièce maîtresse de ce travail improvisation théorique est constituée par les gloses marginales que Marx écrivit au programme de la social démocratie allemande, en 1875. Pour caractériser les idées générales qui avaient cours ce moment quant l utilité générale de étude du régime de transition, il faut noter que Marx y est amené traiter assez longeuement le problème de la répar.
tition que parce que Lassalle lui avait accordé une place importante dans le projet de programme du parti. Les problèmes politiques que soulève la période de transition ne méritaient pas davantage de discussion.
De avis de Marx, pendant la période de transition Etat ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat. Mais il ajoute. Le programme a pas s occuper, pour instant, de cette dernière, non plus que de la nature de Etat futur dans la société communiste.
Il avait dit précédemment que ces questions ne pouvaient être résolues que par la science.
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