Socialism

50 On pourrait imaginer, poursuit il, que ouvrier reçoive pour chaque heure de travail fourie un signe ou certificat contre lequel il pourrait retirer du fonds de consommation une quantité de marchandise correspondant une heure de travail. Ainsi, toute exploitation disparaîtrait. Ce serait aussi la solution idéale car grâce ce système toute tutelle une autorité quelconque aurait plus de raison être et ouvrier aurait entière liberté de dépenser son laire comme bon lui semble.
11 saMalheureusement, Kautsky ne pense pas que la solution puisse être retenue, son application dans la pratique se heurtant des difficultés insurmontables. Pour que application en soit rendue possible, il faudrait que le calcul du coût des marchandises puisse se faire avec le maximum exactitude.
Or, quel travail de Sysiphe que ce calcul.
Par abolition de la propriété des moyens de production, toutes les entreprises se trouvent fondues en un seul organisme de production. Toutes participent dans des proportions variées la fabrication du produit final prêt être livré la consommation. Quelle besogne ne serait ce pas que de déterminer la quantité précise de travail que contient un objet qui a passé par tant de mains différentes. Un pareil calcul nécessiterait un appareil de statistiques des plus compliqués et une perfection absolue. est pour ces raisons que Kautsky rejette cette solution.
Lichter, un autre théoricien social démocrate, accorde avec Kautsky pour dire qu une société sans exploitation est que pure fantaisie digne être reléguée pami les réalisations problératiques du règne millénaire. Leichter donne cependant des précisions sur la façon selon laquelle les produits circulent, en gine socialiste une entreprise une autre. Tout comme cela se pratique en régime capitaliste entre entreprise appartenant un même trust, et où les entreprises ne se passent rien sans se les facturer, les entreprises socialistes cresseront un compte exact de tout ce qu elles reçoivent (en produits, demi produits ou matières premières) comme de ce qu elles cèdent.
Chaque entreprise agit, corne si elle travaillait pour le compte un entrepreneur particulier lequel voudrait se rendre compte de la productivité. Et Leichter aypuyer sur les grands progrès réalisés par la science comptable qui permet aux capitalistes de se rendre compte non seulement de la productivité une entreprise dans son ensemble, mais de calculer, au sein une entreprise, quel département, quel genre de machine produit les neilleurs résultats, les frais généraux, etc.