EDITORIAL l Est comme l Ouest, le ciel jusqu ici azuré du monde capitaliste assombcit, toujours un peu plus, de lourds nuages chargés électricité sociale, De Gdansk Seattle, de Co Kyoto; de Espagne dite fasciste la Suède au socialisme ripoliné. les perspectives du capitalisme sont dominées par approfondissement et élargissement, de nouveaux pays, de la crise.
Les trésors de guerre économique que les différents ministres de économie, inspirant des recettes de Keynes et autres, avaient cru amasser contre elle, se changent en poussière.
Les tentatives engagées, grand renfort de spectacle et avec appui des organisations soi disant ouvrières, pour surmonter la crise auront donc été impuissantes, comme indiquent absence de reprise économique aux U, la continuelle montée du chômage en Europe, le ralentissement massif des échanges internationaux et, le repli de presque tous les pays sur autarcie.
Toutes les trompettes embouchées pour sonner la gloire et la magnificence de Sa Majesté le Capital se taigent les unes après les autres. leur fracas, succède le tocsin qui annonce les temps difficiles des terres arides.
Partout, le suréquipement industriel provoque une lutte couteaux tirés entre les différents concurrents capitalistes.
Cette guerre commerciale, qui comme enseigne histoire, peut préfigurer la guerre tout court, contribue la réduction des profits du capital et au chômage pour des milliers ouvriers.
Les capitalismes nationaux se heurtent donc aux mesures protectionnistes mises en place par les concurrents; ils enregistrent, avec inquiétude du rapace affamé, la raréfaction des débouchés et la perte de marchés. Parmi tant autres, plusieurs secteurs fournissent des exemples typiques cet égard:l électronique, la chimie( Bayer, Rh. Poulenc, Hoechst. les fibres synthétiques( Zegna. la fabrication des roulements bille( Ransom Hoffman, Les secteurs les plus dépendants du commerce mondial redoutent ainsi la prochaine marée de produits japonais détournés du marché américain par la désormais fameuse mesure protectionniste des 10.
Cette situation dégradée, le manque de perspective stimulante de réaliser de grands profits et absence de la reprise économique tant souhaitée, aboutissent l allongement de la queue du chômage, la chute de la production et l accroissement des dépenses militaires.