51Les généraux Koltchak et Dénikine se battent pour rétablir ancien régime. Aussi les Alliés leur pretent ils aide et secours Lorsque les paysans serfs furent affranchis, les propriétaires les chassèrent des terres qu ils occupaient, ou bien Ies forcèrent acheter des lots, ou, ils. le préféraient; leur donnèrent de mauvais terrains pierreux où sablonneux, de la superficie un hectare, qu on nommait Lots de mendiants. la loi attribuait un minimum de trois hectares par famille. Ceux qui refusaient ces attributions et ne voulaient pas quitter les terrains qu ils avaient cultivés étaient fouettés et, parfois même, tués. Quant les paysans étaient serfs, le gouvernement estimait qu une famille de paysans avait besoin de 25 hectares au moins pour subvenir ses besoins, et prenait des mesures pour leur assurer ce minimum;mais en 1900, la superficie des terrains que possédaient les paysans était en moyenne que de à hectares. On croira peut être qu en 1900, le paysan aurait pu obtenir sur son lot un rendement plus grand qu en 1861;mais il se trouve au contraire que le prorata de la récolte a baissé.
On a fait le calcul que, si les terres de la Russie étaient cultivées comme celles de la Grande Bretagne, elles pourraient subvenir l entretien de 500 millions âmes; néanmoins, le fait est que sa population de 140 millions meurt de faim, ou peu près. Mr. Walling, qui est livré une étude spéciale de cette question dans les années 1905 1908, constate que la plupart des wagons et des camions sont construits sans fer et que les charrues, généralement employées pour labourer sont un type qui a été en usage il y a un siècle. Les sillons creusés par le soc avaient peine six pouces de profondeur, et, comme résultat, la sécheresse étant fréquente dans les régions les plus fertiles, les récoltes se trouvaient perdues.
Si les charrues avaient été capables de pénétrer dans le sol et de le retourner une profondeur de douze ou dix huit la disette ne ferait son apparition que rarement. Les tarifs élevés sur le fer et extrême pauvreté des paysans sont causes que la proportion de emploi du fer égale, pour la Russie, par tête, que la dixième partie de la quantité de ce métal employée par la population des Etats Unis Amérique.
Le paysan russe avait qu un rovenu égal I de celui du plus pauvre paysan français. Le paysan russe ne récoltait que la moitié de ce qu il lui fallait pour entretenir décemment sa famille et ses animaux;et même le peu qu il récoltait lui était enlevé. Il avait si peu de terre sa disposition qu il était obligé en prendre encore en fermage au propriétaire foncier qui lui faisait payer presque la totalité et parfois le double du rendement du iot affermé. Pour acquitter de la différence manquante, le paysan était forcé de travailler pour le propriétaire.