Socialism

LA GRANDE CONSPIRATION CONTRE LE SOCIALISME RUSSE ET ALLEMAND Le plus grand souci du Conseil des Dix. qui dirige les travaux de la Conférence de Paix, est de tenir la Russie et Allemagne séparées une de autre et empêcher tout rapprochement entre elles.
Ce dont la Russie a le plus besoin pour le moment, est de machines agricoles modernes, afin que ses 140 millions de paysans cultivateurs puissent produire autant de céréales qu il leur en faut pour se nourrir aisément, plus un excédant suffisant pour alimenter la population industrielle des villes.
La Russie pouvait autrefois créer et développer des industries de tout genre pour fournir son agriculture tout ce qu il lui fallait; si elle ne le fait pas, et tant qu elle ne le fera pas, elle devra avoir recours l importation étrangère de grandes quantités articles manufacturés. Allemagne. pays de grandes entreprises industrielles et voisin le plus proche de la Russie, est la source naturelle de ces importations.
it Deux causes ont fermé au paysan russe les sources approvisionnement les plus commodes pour lui:l autocratie des tsars et la jalousie des capitalistes alliés, rivaux des capitalistes alleemands.
Des lois oppressives, le joug des collecteurs impôts et des propriétaires fonciers qui extorquaient aux cultivateurs le produit de leur labeur, maintenaient les paysans russes dans un état de pauvreté tei, qu il leur était impossible acheter les machines agricoles et les produits manufacturés dont ils avaient besoin.
Quoique les paysans employagsent pour la culture de leurs lopins de terre que des macines et des outils tout fait primitifs, ils étaient accoutumés, en travaillant la journée sur les domaines des propriétaires fonciers, se servir des machines agricoles des demiers modèles et appliquer la culture du sol les procédés et méthodes les plus modernes. La pauvreté seule les empêchait de se procurer ces machines et appliquer ces procédés leurs propres terres (le système de possession communale, attribuant des lopins de terre qu en jouissance temporaire, y contribuait aussi, car le paysan ayant pas intérêts ménager et soigner les terrains obte