Soviet

58et les éléments réactionnaires en Allemagne purent ainsi déclarer que amitié avec la Russie mènerait une nouvelle guerre contre les Alliés. Ces derires refusèrent de négocier avec les Conseils ouvriers et de soldats allemands, qui sont les équivalents des Soviets russes. Le général Foch prescrivit franchement aux armées alliées de disperser ces Conseils.
Depuis armistice, les difficultés de Allemagne sont devenues plus sérieuses qu elles ne étaient pendant la guerre. Les paroles suivantes de M; Churchill en sont la meilleure preuve. Nous tenons, a il dit, tous nos moyens coercitifs en parfait état action immédiate. Nous renforçons rigoureusement le blocus. Nous avons de puissantes armées prêtes agir au premier ordre. Allemagne est sur le point de mourir épuisement. Tous les renseignements que ai reçus Allemagne de nos officiers, envoyés par le ministère de la guerre dans diverses régions du pays, certifient en premier lieu que la population souffre de grandes privations, et secondement, que le pays est menacé une violente perturbation, qui peut faire crouler tout édifice de la vie sociale et nationale sous la pression de la faim et des conséquences du manque aliments. est donc le moment agir une manière décisive.
Des soldats anglais ont exprimé leur commisération pour les souffrances endurées par la population allemande. Le général Plumner a protesté. Et voici encore une protestation, celle un jeune soldat anglais recemment revenu de Cologne, où il faisait partie un détachement de armée occupation. Quoiqu il soit infiniment pénible, dit il, de voir des enfants si pâles, si maigres et si craintifs devant chacun, il y a encore une chose bien plus désolante observer. On dirait que toute femme, ou fille, qu on voit dans les rues de Cologne, est une prostituée; pour un morceau de savon, une tranche de pain, ou quelques biscuits, un soldat peut vivre avec une Allemande pendant toute une semaine. Je ne peux pas comprendre qu on puisse créer une misère aussi profonde que celle que produit notre blocus implacable, et surtout, qu on puisse continuer agir sans encourir un juste châtiment.
Le journal allemand La Voix du Peuple décrit la destruction complète, par les troupes françaises occupation, une fabrique de produits chimiques, dans la région du Mein; aucune punition des coupables, aucune indemnité a pu être obtenueet tout ceci ne présage rien de bon pour le futur. On peut en ire autant des intentions des Alliés, sur lesquelles le Times du mars a publié un article de Mr. Šimonds, article dont les données se trouvent corroborées par autres sources. Selon Mr. Simonds, après la signature du traité de paix, 12 13 millions de population allemande se trouveront assujetis une domination étrangère. Et le président Wilson avait posé comme une de ses conditions de paix que: