20la revendication de la dictature prolétarienne.
Aussi, syndicalistes révolutionnaires et anarcho syndicalistes se retrouvèrent cote côte dans des organisations communes, et semblaient acquis la possibilité un passage direct au Communisme sans devoir passer par la période transitoire pendant laquelle Etat est rien diautre que la dictature prolétarienne. Et ils prétendaient le faire par intermédiaire organismes préétablis dont la structure était rien moins que réactionnaire:il leur incombaient de diriger la lutte immédiate et la construction du Communisme. Les différents syndicats, où sortira en période de reconstruction révolutionnaire le Conseil National de Economie. prendront possession des instruments de production dans chaque industrie et service.
Un des plus illustres théoriciens de cette école, Sorel, observant la castration puis abandon du marxisme par les partis social démocrates, qui, par une évolution naturelle, en arrivèrent défendre le plus pur programme du socialisme État, concluait que le marxisme avait troivé refuge dans le syndicalisme révolutionnaire.
Celui ci, sous condition de se garder jalousement de toute ingérence extérieure, représentait les intentions véritablement revolutionnaires des ouvriers. Le mal qui frappait le mouvement avait sa raison être dans organisations des travailleurs socialistes en parti politique. Il fallait donc retourner la forme organisative des syndicats car Marx leur avait attribué un rôle très important dans la suppression du salariat.(cf. IºCongrès de AIT)
Après le triomphe définitif des réformistes, les syndicalistes révolutionnaires et anarcho syndicalistes, las de lutter contre la dégénérescence syndicale. formèrent des syndicats spécifiques qui dotés de chartes et de statuts idoines, devaient ignorer la bureau cratisation. Or, ce ne fut pas le cas. la vérité, ces syndicats ne pouvaient pas être considérés.
comme de réelles organisations de masse. Pour avoir ignoré qu un syndicat ne peut pas être révolutionnaire, et que ce qu il doit dem mander ses adhérents est seulement etre des salariés, le syndicalisme révolutionnaire resta une simple minorité incapable de regrouper ensemble de la classe ouvrière. Pour lui, le préalable toute action de classe, était que les travailleurs commencent s affranchir en eux mêmes. individuellement. des préjugés les rendant esclaves de Etat.
Quelle que fut intransigeance marquée dans les conflits sociaux par les courants révolutionnaires, échéance de la Révolution était pas arrivée. Ils ne pouvaient pas comprendre que le réformisme. par eux tant vilipende, avait ses fondements dans le.