19Or, en période de crise, les employeurs sont contraints de réduire leur personnel et le salaire des ouvriers pour tenter arrêter la baisse du taux de profit. De plus, intervention des syndicats face aux consommateurs et contre le progrès technique est foncièm rement réactionnaire, car comme le dit Luxembourg: Les réformes sociales ont, elles aussi, leurs limites naturelles dans la subatance du capitalisme et ne peuvent, en aucun cas, être une fraction de controle social.
La thèse réformiste de Kautsky suppose la démocratisation de Etat, où sa conception de expropriation étape par étape. Selon lui, le premier devoir du proletariat, qui aura porté la social démocratie au pouvoir, sera de balayer les vestiges de la féodalité pour faire du programme démocratique une réalité. Il améliorera le système des impôts, réorganisera instruction publique;les monopoles privés devront être abolis et les moyens de transport, les banques et énergie, nationalisés. La production minière, la siderurgie, les grandes usines seront progressivement. 79itéés par Etat qui augmentera les impôts sur les grandes fortunes et héritage. Les conditions seront alors réunies pour exproprier les capitalistes et assurer une plus efficace protection matérielle de ouvrier auquel un meilleur salaire sera versé. Ce faisant, plus le salaire sera élevé, plus il y aura ouvriers, par conséquent moins de parasites. Et moins il y aura oisifs, plus forte sera la production et plus les salaires seront substantiels.
La boucle réformiste était bouclée.
Tout comme Bernstein, Kautsky avait en vue le socialisme Etat Ce qui les mit en désaccord, fut le rejet pur et simple des thèses essentielles du marxisme par Bernstein, alors que Kautsky se voulait en être le gardien, et le défenseur de la tradition communiste que lui avait léguée Engels.
Le Syndicalisme révolutionnaire.
La réaction contre attitude de la social démocratie, toujours rompte sacrifier toute lutte sérieuse du proléta: at, en mettant en avant les dangers de provocation, et la nécessité accumiler des forces pour des luttes toujours venir, devait venir de école syndicaliste révolutionnaire qui se proposait de faire du syndicat économique outil primordial de la révolution.
Elle avait rompu avec illusion qui faisait du Socialisme le résultat pacifique des mesures sociales de Etat dans sa phase libérale, et dénonçait avec apreté le réformisme qui partout infectait le mouvement ouvrier. Mais pas plus que chez son adversaire doctrinal. on ne trouvait dans le syndicalisme révolutionnaire