UN DEBUT DE REGROUPEMENT REVOLUTIONNAIRE La division de la classe ouvrière, son émiettement en une somme individus se livrant la concurrence individuelle, son apathie face l exploitation quotidienne, ne peuvent produire qu un éparpillement et un isolement des révolutionnaires. histoire ne a que trop démontré.
Inversement, le renforcement du prolétariat comme classe autonome pour elle même, son union lans la lutte et le développement de celle ci, créent les bases et la nécessité un regroupement des éléments révolution naires.
Depuis près de trois ans, un nouvel élan de luttes révolutionnaires commencé ébranler le monde. Mai 68 en France, les luttes de Cordoba en Argentine, été chaud de 69 en Italie, la multiplication des grèves sauvages en Angleterre, les luttes des mineurs au Limbourg ou Kiruna ou les récents mouvements du prolétariat en Pologne ne sont que les éclats les plus brillants de ce réveil mondial de la classe ouvrière.
Réveil et non sursaut, parce que la raison profonde qui a provoqué jusqu présent, savoir, la décomposition actuelle de économie capitaliste mondiale qui fait peser toutes ses conséquences abord et avant tout sur la classe des exploitiés, cette décomposition ne fait que commencer. inévitable approfondissement de la crise actuelle du capitalisme annonce donc le renforcement, le développement et la radicalisation du mouvement des luttes prolétariennes mondiales.
Or, action et le regroupement des éléments les plus avancés dans la voie révolutionnaire restent encore prisonniers de 40 ans isolement et émiettement. Les partis dits ouvriers ou qui auto qualifient de révolutionnaires et qui étalent de la sociale démocratie et du stalinisme de Moscou au trotskysme en passant par toutes les gammes de maoisme ne font que jouer le rôle de derniers remparts du capitalisme sous sa forme privée libérale ou étatique totalitaire. Leurs positions franches ou ambiguës face aux dernières luttes du proletariat polonais les ont encore une fois ouvertement démasqués. confère en France le silence géné, gardé par les éléments du Secours Rouge qui quelques semaines auparavant se joignaient au Pape et aux grands du capital libéral pour implorer Franco de gracier les condamnés de Burgos, mais qui avaient rien dire devant insurrection du prolétariat polonais.