agonie du prolétariat espagnol tient ce faits. une conscience encore prisonnière des idéals bourgeois rattacher au faible développement industriel du pays. Espagne vivait sur un sol essentiellement agricole parsemé, ici et là, de quelques enclaves capitalistes. Ces dernières appartenaient de surcroît différents impérialismes (Anglais, allemand, français, etc. le total manque de solidarité un prolétariat devenu on ne peu plus nationaliste et réformiste par la propagande des partis stanistes.
Aucun développement vers le socialisme était donc possible en Espagne. Ce qui y développa, ce fut le capitalisme Etat et la production de guerre. Le cours des évènements dans ce pays(ministres Etat anarchistes, journées de mai 37 Barcelone) et dans la Russie de 17 présente un certain nombre analogies.
Donc, après avoir payé un lourd tribut l anti fascisme, le proletariat espagnol fut, pour teniner, étranglé par le friscisme. Sur la question du fascisme, anarchisme ne put que suivre la bourgeoisie dans sa croisade démocratique. Déjà, lors de la consultation électorale de 36, abandon des 20ts ordre traditionnels de boycott des élections avait levé un coin du voile anarchiste. est pour barrer la route au fascisme que les dirigeants anarchistes acceptèrent les portefeuilles ministériels, et est encore pour conjurer le fascisme qu ils stigmatisèrent le mouvement spontané qui porta les prolétaires de Barcelone sur les barricades pendant les journées de mai 37. Dans ces jours, les ministres anarchistes joignaient leurs voix et leurs efforts ceux du Gouvernement de la Generalitad pour rendre cociles les travailleurs. Quant elles, les Brigades.
Internationales, sous étendard do 1? guerre anti fasciste massacraient travailleurs et paysans. la vérité, ce que les ministres du Frente présentèrent comme aide de la Russie, fut pour le capitalisme russe occasion de mater la révolution des masses, et de déverser sur les champs de bataille, armes, munition et chair canon. Pour Italie et Allemagne, une fraction importante de leurs immenses armées de chômeurs et énormes contingents armes et de munitions furent jetés dans la guerre. Espagne devint rapidement le termin le plus important de affrontement entre les impérialismes russe et occidentaux.
Quand le prolétariat fut détouré de ses objectifs de classe, quand le front de lutte prolétarien fut dissout et Union Srcrée de tous les anti fascistes réalisée, la bourgeoisie démocratique pouvait penser sa victoire avec quelque espoir. Il en fut rien, et ce est pas notre intention en parler ici.
Plus haut, nous avons dit que la lutte des travailleurs fut étouffée par le Frente Popular, et que jamais, ni le , ni la F.
ne se souciérent de la propagande en faveur du défaitisme révolutionnaire Mieux, elles participèrent de toutes leurs forces au travail de recrutement pour les Milices Anti fascistes. Ainsi, en octobre 1936, Olliver reçoit des moins de Caballero la tâche délicate organiser les Ecoles Populaires de Guerre (tout un programme. Cette orientation capitaliste, Durutti exprira lui même par cette directive: abord la guerre, ensuite la Révolution. ce qui évidement est guère compatible avec la position anarchiste classique de lutte contre armée.
Pour justifier abandon de la lutte ouvrière contre la bourgeoisie, les dirigeants anarchistes et ceux du attachèrent démontrer