En Espagne, le prolétariat se battit héroiquement, mais sitot aprés la constitution du Frente Popular, sa situation se dramatisa particulièrement. Bien qu il ait consenti admirables efforts pour mettre en place sa propre organisation sociale, le proletariat retomba dans le piège démocratique. Ses positions de classe, acquises au prix de difficiles combats, une fois abandonnées, il battit en retraite.
Si, durant la brève période qui va de Juillet 36 mai 37, sans par ler des grèves générales ou même locales qui explosaient fréquemment dans les régions industrielles du pays depuis 1931, le proletariat garda initiative de action, 11 en va tout autrement après que le Frente Popular parla de lutte anti fasciste en soi comme il agissait une lutte de classe, et y subordonna avec succès le mouvement des travailleurs.
Nous regardons la guerre anti fasciste, née du pronunciamento des généraux phalangistes, comme étant elle même impérialiste. Cette opinion est pas le moins du monde due l absence de parti révolutionnaire dans ambiance des luttes alors. La dure réalité des défaites nous a appris que sans le secours rapide une révolution prolétarienne embrassant au moins une zone étendue de peys industriels, il était inutile de regretter inexistence de ce parti avant garde et imputer cette carence les heurs et malheurs survenus au prolétariat:l histoire de la société est histoire de la lutte de classe et non celle des organisations sensées la représenter.
Il est avéré, face aux évènements tragiques, que les partis ouvriers et les syndicats espagnols étaient des formations, en bien des points, encore sous influence du programme de la révolution bourgeoise, et 11 est tout aussi certain qu après avoir connu intenses mouvements de classe, le prolétariat se laissa endormir par ces organisations. Nous ne pouvons pas faire notre opinion selon laquelle la guerre anti fasciste venait épauler les collectivisations de arrière. Il en fut de ces dernières comme de arbre qui cache la fot. In collectivisation des terres, la syndicalisation des usines, la chasse aux fascistes abattirent pas le pouvoir de la bourgeoisie, Etat survivait, et pas du tout comme décorum. évolution de la guerre civile en guerre impérialiste, nous impcse la critique de tout mot ordre lancé dans le but exprés de faire participer le proletariat espagnol une lutte se déroulant en vue obtenir de organisation bourgeoise une meilleure vitalité, un fonc tionnement démocratique. Certes, chacune des formations en lice, anarchiste ou non, porte une lourde responsabilité dans la défaite des travailleurs, mais la véritable explication de la tournure prise par les évènements est ailleurs.
Ce qui en demière analyse a été fatal au prolétariat espagnol ce est absolument pas le manque de parti révolutionnaire mais bien sa confiance en ces partis et syndicats, et particulièrement avoir engagé une lutte demeurée sans écho au sein du prolétariat aveuglé souhait par la propagande bourgeoise et stalinienne. En définitive,