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Pour ce qui était du front unique, incapable de briser épine dorsale du capitalisme et organisation Etat y correspondant, les critiques infantiles du moins considérées comme telles par Lénine du qui sans tarder avait compris la dangereuse illusion de mener le combat aux côtés de ceux qui avaient oeuvré, en plusieurs grandes occasions, la perte de la révolution, se justifiaient ponctuellement.
En France, le front populaire de 36 ouvrit une nouvelle ère de duperie démocratique qui dura le temps de consolider par de larges concentrations industrielles économie nationale. Derrière les bienfaits et conquêtes du Front populaire, dont stalinistes et social démocrates nous rebattent tant les oreilles, il y eut surtout la préparation de la II guerre mondiale. Ici, comme tant autres pays, plus efficacement encore qu aucune bourgeoisie, les stalinistes ont travaillé arrache pied rendre les travailleurs chauvins, solidaires des intérêts capitalistes de leur propre bourgeoisie, et fier du drapeau national.
Le 14 juillet 36 vit des milliers de travailleurs parisiens défiler dans une ambiance patriotique jamais vue. Ce fut, selon les termes mêmes du compère Duclos une véritable réconciliation française.
Les partis de front populaire, dont âme incarnait dans le parti communiste, expliquèrent aux travailleurs que leurs misères de classe ne découlaient pas de la forme capitaliste de la production, mais seulement de la rapacité un certain nombre de capitalistes réunis dans le cartel des 200 Familles En somme, le solution des conflits de classe ne résidait pas dans la nécessité de renverser la classe dominante par une révolution sociale, mais dans celle de porter la tête de Etat des ministres intégres, dévoués, attachés distribuer leurs mannes aux travailleurs. Le axant sa propagande sur ce thème tout fait étranger au marxisme fit que les stalinistes sortirent, avec leurs amis du moment, grands vainqueurs de la consultation électorale du mai 36.
Cette poussée gauche révelait la puissance des partis stalinistes et réformistes, dévoileit en même temps la faiblesse théorique et organisationnelle du mouvement ouvrier. En concentrant ses voix sur les candidats de front populaire, la classe ouvrière agissait conformément aux perspectives de rénovation sociale, nullement sous la poussée une fièvre révolutionnaire.
Chacun de ces partis regardait le fascisme comme une violation des règles constitutionnelles de la démocratie, un phénomène super structurelaffectant les puissance qui écartaient du jeu de la concurrence pacifique entre les nations. Aux travailleurs déviés de leur voie internationaliste, ils développèrent idée selon laquelle la paix était dangereusement remise en question par les puissances fascistes.
Il convenait dès lors de se montrer raisonnables. disciplinés. et. patriotes.
Quand la bureaucratie de Etat russe se découvrit de nombreux intérêts communs avec la bourgeoisie française, le parti communiste français ne manifesta aucune opposition, il aligna sans plus. Le premier