Ce est là rien autre qu une tactique indiquant au prolétariat de disperser ses forces, de rejeter autonomie de classe et de se fondre dans un front hétéroclite regroupant simultanément plusieurs classes.
Ce fut ce qui se réalisa exactement sous la houlette staliniste avec les Fronts populaires dans les années qui précédèrent la guerre de défense de la démocratie.
On imagine mal, l étape qui voit le capitalisme parachever son incessant mouvement de concentration, la survivance de couches sociales vivant de la petite production et de la petite distribution, et auxquelles la GP semblait si singulièrement attachée. La formation de cartels, trusts, holdings, monopoles, est faite de ce processus expropri ation des petits producteurs, de la paysannerie et de artisanat, son corollaire. Et seule la révolution ouvrière pourra en arrêter jamais le fantastique rythme.
Dans les années 30, en France, le nouvement de concentration du potentiel de production opérait encore une allure de croisière. l inverse de Allemagne ou des U, le poids énorme que conservait le secteur de la petite production agricole lui évite les secousses de la crise. Essentiellement bailleur de fonds, la France impérialiste et colonialiste occupait sur échiquier mondial un rôle politique et diplomatique au dessus de ses capacités économiques réelles. ce rôle de premier violon, désormais, lui est interdit par le re partage du monde que sanctionna la conférence de Yalta.
Les conditions aujourd hui changées, la France ne peut plus, comme aupamvant, protéger son agriculture parcellaire sans compromettre encore plus sa place sur le marché international. Donc, il lui faut impérativement sacrifier la petite paysannerie et les petites entreprises pour stimuler le développement du capitalisme la campagne.
Constater la gigantesque évolution du capitalisme, et avec lui, le renforcement des bases sur lesquelles repose et fonctionne Etat est une chose. Vouloir concilier le développement actuel de économie ten dant une concentration de plus en plus étroite et les formes traditionnelles de agriculture et de industrie, est exprimer un souhait purement volontariste dont histoire se moque, et est vouloir concilier les intérêts de classes sociales étrangères au proletariat et apparentées par le lien de la propriété des moyens de production: la petite bourgeoisie se réduisant comme une peau de chagrin et la grande bourgeoisie capitaliste.
Il est évident que victimes une même organisation capitaliste, paysans, artisans et commerçants se doivent de lutter contre leur disparition, et nous aurons pas ici la prétention de les désapprouver, le problème étant pas moral. Pourtant, cette réaction, pour utilisatrice de violence qu elle soit, pour génératrice de phraséologie grossièrement anti capitaliste(ou plutot anti gouvernementale selon que le gouverement en place consacre ou non une grande partie du revenu national soutenir, sous forme de subventions et indemnités, leurs petites exploitations) en demeure pas moins une révolte voulant le maintien un type donné de propriété. En rien cela ne peut ressembler, de prés ni de loin, au mouvement ouvrier révolutionnaire qui a comme objectif, lui, de libérer humanité de opposition de classes par a