24 bercail gouvernemental. Les masses laissent voir leur indignation. pour la première fois, elles attaquent nuvertement aux dirigeants anarchistes eux mêmes traités de collaborateurs du gouvernement réactionnaire, de traitres, etc. les Amis de Durruti sont les plus radicaux. On les dénonce tout de suite comme agents provocateurs. Si la base se soulève, les dirigeants comme le pensait Compagnys, sont prêts capituler.
Vazquez, Oliver, Federica Montsény tentent obtenir, sans succès, que les ouvriers cessent le combat. Le gouvernement central, lui, envoie des troupes (peut être avec la bénédiction de Federica Montseny (I. Il ensuit une certaine confusion et les ouvriers acceptent de déposer les armes et évacuer immeuble des PTT si la police en fait de même. Le mai, les ouvriers abandonnent immeuble et la poloce occupe immédiatement.
Aux protestations indignées de la CNT, le gouvernement oppose le fait accompli. De tergiversations en tergiversations, de palabres en palabres, et avec aide des troupes nationales on finit par arrêter les combats le nai. La révolution est terminée: elle est vaincue.
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La CNT et la crise du gouvernement Caballero.
La crise catalane achevée, éclate celle du gouvernement central Valence. Deux ministres du PC demandent un châtiment exemplaire contre les responsables des Journées de mai (entendez le POUM et la CNT). Caballero sentant la manoeuvre ne veut pas inculper la CNT ni la FAI. Le PC et les socialistes, lui dévoués, quittent le gouvernement. Restent quatre anarchistes et deux socialistes fidèles Caballero. Ce dernier tente de former un nouveau gouvernement (3 portefeuilles UGT, socialistes, communistes, anarchistes. le PC et la CNT FÁI refusent. Le président de la République fait alors appel Juan Négrin, ce qui était le but recherché par les staliniens. Les anarchistes furent chassés du gouvernementIls déclarèrent que celui ci ne pouvait compter sur leur collaboration. En politiciens qu ils étaient devenus, ils passèrent l opposition.
I)ils en appelèrent l opinion publique contre injustice dont ils étaient les vi times.
2)ils firent des efforts pour allier l UGT (maintenant privée de ses élèments révolutionnaires. 3)ils tentèrent dans ce but de réhabiliter Caballero et celui ci, isolé se rapprocha eux.
La plus belle littérature réformiste commença de étaler ainsi, bien entendu que les appels la centralisation et la discipline. apprentissage des politiciens ingénus coûtait cher aux masses espagnoles. I) Ceci est pas prouvé, mais il semble qu elle était au courant de leur venue.