20Ils gardaient une petite propri své personnelle où se faisait la culture des légumes, etc.
Il faut néanmoins indiquer que, comme le souligne Richards propos des collectivités industrielles, certaines inégalités existèrent entre les collectivités, venues ici des différences de fertilité du sol, des moyens de production (engrais) etc. de la taille même des terres, etc.
Quoi qu il en soit, cet expérience de la collectivisation eut un grand retentissement surtout parmi les membres de UGT dont la direction prônait les nationalisations. la base, se fit donc union CNT UGT.
La collaboration paysanne était importante. Mille agriculteurs du Levant vinrent en juillet 1937 appelés par les paysans castillans pour aider la formation des collectivités. Nul ne doute qu avec le temps, les inégalités signalées se fussent aplanies.
Chose remarquable et fondamentale, les délégués aux assemblées locales étaient constamment révocables, étaient pas rémunérés; ils ne constituèrent jamais des permanents, ils restaient des paysans.
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Les industries collectives.
Le problème était, nous avons dit, beaucoup plus complexe que pour agriculture. En effet, le départ des grands propriétaires ne changeait en rien la situation de agriculture; celui des techniciens désorganisait les usines. Pour agriculture, éclatement de la révolution au moment des moissons ne posait pas de problème écoulement (sauf peut être pour les oranges. Au contraire, en Catalogne, où industrie textile dominait, un grand nombre de productions étaient devenues superflues car Franco détenait certains marchés traditionnels. De plus, comme déjà dit Espagne dépendait beaucoup de étranger pour les matières premières. Cette source fut abord coupée, puis ensuite sévèrement contrôlée par le gouvernement central, détenteur de or.
Un certain nombre industries existaient que peu ou pas (industrie de guerre) dans la partie républicaine de Espagne, il fallait les créer de toutes piéces. toutes ces difficultés techniques ajoutaient pour les ouvriers les difficultés proprement politiques et sociales:la lutte contre la bureaucratie gouvernementale, est dire contre la menace des nationalisations. On mesure étendue et le difficulté de la tâche.
Au début, les ouvriers se saisirent des usines et les firent tourner. Dans certaines on distribuait un salaire fixe par ouvrier, dans autres, au contraire, on partageait les bénéfices. Cette dernière mesure, peu en accord avec esprit de la révolution, favorisait les industries les mieux développées, et les militants de la base de la CNT luttèrent contre cette tendance avec une certaine conséquence. On touche ici du doigt la notion de salaire social moyen.
Mais le 24 octobre 1936 fut pris le décret de collectivisation qui légalisait les faits accomplis un peu partout par les tra