Iles questions de contrôle ouvrier sur les moyens de production condition nécessaire de la révolution libertaire. Dans la sitation espagnole, toute concession du gouvernement sur ce point était une victoire de la révolution et non un résultat de revendications réformistes.
Mais comme tous les mouvements de ce genre, la CNT reposait sur action, et les capacités des militants que signalait Leval, avait un revers.
Un certain nombre de personnalités sortirent de la masse avec une conception individualiste de la révolution. Un certain blanquiqme apparut surtout par mi les membres de la FAI. En face de ces blanquistes se trouvait une tendance politique qui voulait faire jouer la CNT le rôle du syndicat classique, est dire réformiste. Laquelle de ces deux tendances devait emporter. Poser ainsi la question, parler de fructions est malhonnête et sans grand sens car il ne faut pas oublier que le problème était complexe car le danger créé par Franco était réel. Les dirigeants anarchistes, dans leur majorité honnêtes, pensaient que enthousiasme qui suivit la première défaite du putsch militaire allait durer jusqu la victoire finale Il va sans dire que le gouvernement fit tout de suite défection. Mais quand on est fixé pour but unité action, on fait des rapides progrès vers le désir du pouvoir, attitude légaliste et par conséquent la croissance du bureaucratisme, la disparitions des discussions traditionnelles. La situation de 1936 avait rendu possible éclosion de dirigeants. Elle mit entre leurs mains une propagande puissante, radio, journaux, micro amplificateurs et hautparleurs. jusqué là dans les campagnes les plus arrièrées où on utilisait encore la charrue romaine. meetings auxquels participaient les plus brillants orateurs. Le phénomène de concentration accéléra. Comme on manquait homnes (c est dire de buraucrates) pour remplir toutes les fonctions, on créa une école de militants. Cette initiative originale copiat en fait les oeuvres similaires de Moscou et des Trade Unions. Fédérica Montseny en vint vite considérer que la CNT FAI avait surtout besoin une organisation centralisée, hiérarchisée, discipline stricte et obéissance de tous les instants. On retrouve la conception lépiniste du parti.
La dégradation des militants influents avait atteint son summum, et leurs discours de propagande devinrent assez vite répugnants.