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I3le précédent, et la situation aurait continué de mûrir. La victoire du front populaire a contraint, en fait, les ouvriers réagir, désarmés, un putsch militaire préparé de longue date.
Si la , avertit le gouvernement de la proximité du pronunciamento, celui ci se bore faire éloge de armée.
La en fait, ne se rend pas du tout compte de la situation réelle. Le congrès de Mai 1936 étudie la société libertaire et in téresse peu la situation espagnole concrète.
Les 649 délégués de 982 syndicats, représentant 500. 000 membres, préconisent bien alliance avec U. Union General de Trabajadores) mais avec des conditions inacceptables pour ce syndicat réformiste dominante social démocrate.
Cette absence de prise de conscience des éléments avancés des classes laborieuses va coûter très cher par la suite.
2)
Le soulèvement militaire.
Le II juillet 1936, les phalangistes se saississent de la radio de Valence. est le signal du soulèvement militaire.
Six jours plus tard commence la rébellion au Maroc soutenue par la Légion. Le 18, Séville tombe aux mains de Queipo de İlano. Les réactions de la gauche sont classiques. Socialistes et communistes se mettent aux ordres du gouvernement qui en appelle au loyalisme de armée. La déclanche la grève générale.
Elle ne fait qu entériner le mouvement spontané des masses dont la réaction a été particulièrement violente lors de la tentative de coup Etat contre Barcelone le 19. Barcelone, Valence, Madrid sont libérés par les masses; dans les Asturies le même succès est enregistré qu aprés la perte de bien des vies humaines due aux indécissions des autorités et du front populaire. Mais les masses sont mal armées, elles ne peuvent triompher dans toute Espagne et la rébellion solidement ancrée au Maroc, installe Saragosse en Andalousie et en Extramadoure.(1)
3)
La révolution au carrefour.
La victoire des masses, le 19 juillet Barcelone, a mis leur organisation principale, la T, dans une position de commandement. Mais celle ci, malhabile, se laisse possèder par Compagnys, président de la Généralité de Catalogne (la Catalogne jouissait une certaine autonomie dans Espagne alors. qui garde son poste. Les dirigeants amalgament.
TI) Richards en profite pour examiner la politique de la CNT vis vis du Maroc, qui fut toujours empreinte une grande confusion et de pas mal de mépris pous les populations autochtones.