II Les prolétaires ont pas de patrie. On ne peut pas leur Oter ce qu ils ont pas!
Ces termes vigoureux de Marx et Engels dans le Manifeste Communiste exprimaient leur pensée, et est p? rapport elle, que de tous temps, est établie la profonde ligne de démarcation entre communistes internationalistes et ceux qui, sous alibi de moindre gal se rallient l Union sacrée. Pour les révolutionnaires, in question de savoir quelle attitude ils devaient adopter se posa donc en pleine lumière avec la guerre antifasciste Espagne. On a vu succinctement, les anarchistes et le POUM choisirent de participer aux côtés de 12 bourgeoisie nationale la direction de appareil Etat au moment crucial où la seule position révolutionnaire possible consistait justement liquider les organisnes ciu pouvoir républicain, et leur substituer celui des organismes de lutte spontanés des travailleurs. Parvenir ce summum inpliquait de la part des révolutionnaires de stimuler activité des Comités Révolutionnaires. Or, dès instant où le Comité Central des Milices fut dissout (I oct. 36) pour donner libre cours l ordre républicain, il était plus question se révolution fnite par les tmvailleurs. Alors, cès cet instant la fraternisation entre les exploités des deux camps était sérieusement envisager. Les formations poumistes et anarchistes y refusèrent prétextant que si se réalisait la riposte des travailleurs la production de guerre, avenir des réalisations sociales aurait été dangereusement compromis.
Nous sommes par conséquent avis qu il y avait lieu, partir du moment qui entérinait le changement décisif du rapport de forces, et ce en faveur de la geoisi démocratique, comme ce fut le cas avec la dissolution des milices, re considérer le conflit, aussi bien dans ses méthodes, son évolution que dans ses objectifs, comme une guerre capitaliste, et de pratiquer le défaitisne révolutionnaire, Nous refusons, pour notre part, les blocs de Psistance et les Fronts populaires. passés et actuels, comme la pire dos tactiques où se retrouvent derrière un drapeau commun, bourgeois et exploités. Pas plus que anti impérialisme affirme aucune radicale opposition au capitalisme, anti fascisme est que enveloppe des besoins de la bourgeoisie démocratique qui se heurte aux redoutables puissances fascistes rivales. Dans le cas des vieilles démocraties en guerre contre. hydre fasciste l embrinadement les prolétaires dans la Résistance ou armée régulière a en rien aftaibli les positions occupées par le capitalisme.
Vingt ans ap. rès la Libération. la barbarie domine toujours le monde, et les paroles de Rosa Luxembourg demeurent encore plus ounctualité Socialisme ou chute dens la barbarie.