AnarchismBourgeoisieCapitalismLiberalismWorking ClassWorld War

29.
LA CLASSE ET SES ORGANISATIONS.
Mais de telles organisationsnée de la nature même des luttes, ne tardent pas présenter de nombreux inconvénients. En tant que structures se développant l intérieur un système précis elles tendent, sous peine de rentrer en contradiction radicale avec lui, s y intégrer.
En effet, si les syndicats adaptent parfaitement aux luttes que mène la classe ouvrière dans le cadre du capitalisme libéral, les changements qui vont intervenir partir de la première Guerre Mondiale au niveau des techniques et de la production vont entraîner leur intégration progessive aux fins mêmes de exploitation capitaliste.
Cette intégration est rendue possible, non pas par une quelconque trahison de dirigeants Pélons. mais par leur centralisme qui porte: le noyau central, de par sa nature même, se transformer éléments dirigé en élément dirigeant, et par leur inadaptation croissante aux buts sensément poursuivis, et qui sont ceux des travailleurs eux mêmes.
En outre, organisation structurée en tant que partie séparée de la classe ouvrière développe sa propre idéologie;sous emprise de ses dogmes elle dégage de la réalité une image subjective qui lui est favorable, et qu elle retransmet sous son aspect partiel véritablement falsificateur. Cela se fait avec une non moins. véritable bonne foi, alors que la classe se trouve de par sa dialectique interne en équilibre constant entre attachement aux dogmes et analyse immédiate.
La seule critique valable des organisations ouvrières est donc celle que lui inflige la classe elle même dans sa pratique. ANARCHIE ECONOMIQUE LIBERALE.
Ce qui caractérise économie de marché capitaliste, est que la production y est pas orientée en fonction des besoins mais du profit.
De ce point de vue, le principal inconvénient du libéralisme économique, qui marque les débuts du capitalisme, est une trop grande rigidité quant l adaptation de sa production aux débouchés, ce qui explique les crises appelées par les économistes bourgeois crises de surproduction alors que les besoins les plus élémentaires de la plus grande partie de la population ne sont pas satisfaits. l Age Or de la libre entreprise, les capitalistes se lancent tete baissée dans la production la plus rentable. Théoriquement, la loi de offre et de la demande devrait permettre une orientation de la production en fonction des besoins du marché. Dans la réalité, il en va bien autrement. Cette loi supposerait, pour se réaliser, une mobilité continue, est dire la possibilité de modifier en permanence la quantité aussi bien que la qualité des marchandises produites.
En fait, tant que la demande reste importante elle pousse le capitaliste investir afin augmenter au maximum sa production jusqu saturation du marché, ce qui provoque un arrêt de la demande.
Pour le capitaliste, cela implique une baisse des prix, puis arrêt ou la reconversion de certaines unités de production. Or, la, reconverfix