AnarchismCapitalismSyndicalismWorking Class

28.
OBJECTIFS ET STRATEGIE DE LA LUTTE.
Les objectifs et la stratégie de la classe. ouvrière sont le résuitat de sa prise de conscience globale, prise de conscience qui porte principalement sur son role social productif, et sa situation de classe dominée.
De cette conscience on peut dire, sans trop de risques, que tout ouvrier la possède ;hélas, en tant que telle elle échappe pas aux con. tradictions propres toute prise de conscience; peine naissante elle se trouve déjà entachée par le langage et avec lui, par le fatras des idéologies, pré existentes, et quand bien même elle parvient se libé.
rer des vieilles chimères, elle en est pas moins portée se figer son tour dans de nouveaux dogmes.
Il en va si de tout processus de prise de conscience depuis touJours;11 tend se figer dans une nouvelle idéologie même il affirme comme la négation dialectique de toute idéologie. est partir de cette prise de conscience appartenance une classe exploitée.
que se développe chez les travailleurs. la notion de solidarité dans la lutte et dans les objectifs.
Toute stratégie, qu elle soit le fait de la classe dominante ou dominée, qu elle soit réformiste, révolutionnaire, conservatrice ou franchement réactionnaire besoin de se baser une part sur les conditions présentes de la production et sur les perspectives économiques découlant de son orientation présente, et, autre part, sur le rapport de forces en présence. Au cours de sa jutte, la classe développera donc différentes formes organisations, toujours en fonction un contexte et objectifs précis.(I)
La dispersion et anarchie du capitalisme naissant poussera par opposition les organisations ouvrières se structurer et se centraliser sans cesse davantage(les syndicats tout abord corporatifs si organiseront ensuite par branches de production, et enfin l échelle nationale. Primitivement, une telle centralisation avère indispensable pour que la classe puisse présenter un front uni et des objectifs communs, surtout au niveau des revendications qualitatives. I)Si aube du capitalisme est marquée, en France avant et aprés la Commune, par une certaine forme de révoltes violentes:sabotages, destruction de machines, synthétisées dans le mouvement anarchiste par acte exemplaire et la propagande par le fait contrastent avec le réformisme des syndicats, ouvriers, cela ne lent pas un radicalisme plus ou moins profond de, part ou autre. Cette forme action resulte de conditions et de possibilités de lutte bien différents. Dans la période qui succède directement la Révolution bourgeoise, la grève ainsi que les groupements professionnels sont déclarés illicites(10i Le Chapelier; juin 1791.)Il faudra un certain temps, pendant lequel ce genre actions sera la seule forme expression pour ļa classe ouvrière, pour obtenir la reconnaissance de ses droits élémentaires indispensables une action plus efficace, et qui sera de type syndical. ailleurs pour une grande part, le syndicalisme sera oeuvre de ceux là mêmes qui jadis prðnaient la propagande par le fait et action indivi