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36trage l honneur militaire. Comment les personnages moins considérables et les milioiens ordinaires peuvent ils accepter sans réserve la discipline et respecter leur supérieurs lorsque ces dernicrs peuvent être, tout mom ment, interrogés et dénoncés par un agent de le police secrète? Bref, les chefs militaires avaient tout lieu de se débarrasser de ces entraves.
Tout en lisant ces derniéres lignes, on pourra objeoter, qu en tout cas, ces dirigeants étaient des révolutionnaires, des communistes entre guillemets il est vrai nais aucunement des partisans de ancien régime. Bien sûr!
Mais, tout en détruisant le czarismo, la révolution avait réussit ruiner le capitalisme privé, et ensuite vint le jour où on est plus révolutionnaire, où on ne peut plus être.
Aprés la révolution, il faut remettre les masses déchainées dans le cadre étatique, anéantir leurs propres mouvements et stimuler ou imposer, en même temps, la responsabilité pour ordre nouveau. Tout celà a lieu au moyen du parti révolutionnaire avec son instrument de coercition:la police Etat.
Mais, lorsque le nouveau système est établi et élargi, et que toute possibilité de retour en arriére est exclue, et lorsque la nouvelle classe pour laquelle les conditions sont mûres est développée, la domination du parti devient superflue et nuisible.
Les hommes du parti sont cependant extrêmement attachés cet instrum ment et y ont des fonctions qui accordent avec leur état esprit. Le parti a fait la révolution, et qui attaque lui attaque aussi la révolution. Ils ont lutté pour elle, prêts donner leur vie; celui qui touche au parti, touche leur vie. Le parti est le scul gardien de la révolution. Plus la toute puissance du parti devient superflue, plus le parti se sent menacé, plus intensive se fait la propagande sur inviolabilité du parti, soulignant le caractère sacré du parti autant que de son chef. La critique est ressentie comme une attaque contre le parti, comme la mise en doute de infaillibilité du chef. Lors même si plus tard les mesures propos es par la critique sont adoptées, rien a pu empêché celui qui les formulait y perdre savie.
Lorsque nous avons montré ci dessus que les chefs militaires avaient tout lieu de refuser la tutelle du parti et de ses chefs, cela ne veut pas dire que les couches dirigeantes de industrie et de administration adoptassent pas le même attitude cet égard. La même chose valait pour el les. Seulement, elles ne formaient pas une force armée pouvant se mesurer.