24. des capitaux étrangers, tendait se développer. émancipation des serfs accordée en 1861 fut un facteur de accroissement des exportations de blé, tandis que la famine sém vissait dans les campagnes. Par milliers, les paysans libérés du servage vinrent former le proletariat des industries naissantes.
La bourgeoisie industrielle autochtone enrichissait, mais était limitée la fois par le caractère colonial du capital et par les institutions rétrogrades du régime. Le mécontentement contre autocratie était donc général dans toutes les couches de la société et se sanifestait par des attentats individuels, des grèves, des troubles agraires sévèrement réprimés. est dans ce contexte, aggravé par la défaite militaire contre le Japon, qu éclata la révolution de 1905.
Le proletariat russe, qui avait aucune histoire en tant que classe distincte, aucune tradition du genre Trade Unions, réalisa sa première grande expérience de lutte classiste. Entre les manifestations pacifiques de janvier 1905, où les ouvriers suivirent Gapone pour remettre une innocente pétition au tsar, en chantant des hymnes religieux, et écrasement de la révolution dix mois plus tard, alors que la grève générale était développée et organisée dans le Soviet de Pétrograd, la conscience de classe du prolétariat russe avait fait immenses progrès. Par contre, les classes moyennes se révélèrent incapables réaliser la révolution bourgeoise.
Les conditions du soulèvement de 1905 existaient toujours la veille de 17. Une nouvelle fois la paysannerie assuma son rôle de moteur direct ou indirect de la révolution. En effet, la plupart des soldats mobilisés pour la guerre impérialiste contre Allemagne et la plupart des ouvriers sont origine paysanne, tandis que la bourgeoisie industrielle se réjouit de la guerre qui va faire éclater les cadres de autocratie. La guerre a accentué les tares du régime:défaites militaires cuisantes, inflation, démantèlement du réseau ferrovière, crise du ravitaillement.
Les révolutions de rue en février 17 et la fraternisation des troupes avec les ouvriers de Pétrograd portèrent la coup fatal au tsarisme et, amenèrent la formation de deux gouvernements.
Tout de suite, le Comité provisoire de la Douma montra son incapacité affronter la crise, de même que le Gouvernement de Coalition présidé par Kerensky.
Tandis que le Soviet dominé par les menchévik et les socialistes révolutionnaires, se confinait dans une attitude de conciliation et opportunisme, seuls les bolchévik réclamèrent avec intransigeance Tout le pouvoir au Soviet pour résoudre ce qu ils considéraient comme étant les trois problèmes cardinaux:la paix, le pain et la terre. Ils expliquèrent que ceux ci ne pouvaient pas être