ce de la Chine bureaucratique, et le retour au tout premier rang du Japon et de Allemagne.
Le meilleur moyen de nous définir dans cette situation est de le faire en fonction de la compréhension des événements et des problèmes que les travailleurs doivent résoudre au cours de leurs luttes. Ce qui nous oblige évi demment nous délimiter de tous les courants de pensée et organisations se réclamant également de la révolution prolétarienne. est même en se délimitant des autres qu on se définit parfois le mieux et le plus clairement que ce soit sur le plan idéologique ou dans le domaine de action.
Ainsi, en ce qui concerne les événements de mai juin 1968, une des caractéristiques essentielles du mouvement nous parait être le divorce qui est amorcé au sein des étudiants et des travailleurs entre le plus grand nombre qui ont agi spontanément, et toutes les organisations dirigistes qui ont coiffé ce mouvement, ont canalisé grâce aux syndicats pour les travailleurs, ou essayé de utiliser et le récupérer chez les étudiants. ce di vorce amorcé dans action est précisé dans les discussions auxquelles elle a donné lieu et au travers de activité politique depuis mai juin 68.
Une certaine clarification en découle. Il apparaît par exemple évident pour de plus en plus de travailleurs, et surtout de jeunes ouvriers comme pour beaucoup étudiants que les partis et les syndicats sont des institutions intégrées au régime et, de par leur fonction au sein de la classe ouvriére, sont des formations contre révolutionnaires actives. Par contre le U, les maoistes, les trotskystes des différentes organisations, qui se réclament cependant de la même idéologie dirigiste que le C, savoir le léninisme, réussissent acquérir une certaine audience. Ils ne représentent pour tant que des directions de rechange. se disputant auréole du parti le plus révolutionnaire que chacun prétend créer en recrutant dans des Comités alaction trés minoritaires et de courte durée parce que maintenus ou créés artificiellement aprés mai juin.
Nous ne surestimons pas influence réelle de ces organisations bureaucratiques, mais ne nous devons pas non plus la dédaigner. Car nous ignorons pas qu elle peut étendre, dans une société doninée par de prétendues élites qui efforcent de manipuler et conditionner les masses. Dans le prolétariat qui subit le pouvoir des classes dominantes et qui vent se débarrasser du pesan carcan de la hiérarchie économique, politique et culturel, une theilleure élite dirigeante peut apparaître comme le sauveur. Or, Or, il y a pas de meilleurs dirigeants, comme il y a pas de bons patrons, ni même de braves curés, pas plus que de ſics débonnaires. est la fonction qui fait homme. Changer de maitres ne briserait rien de