Il donnait ordre aux partis communistes de réaliser au plus tat unité action avec les partis réformistes de la II Internationale at des syndicats affiliés la centrale Amsterdam. Ce puissant bloc devait constituer écueil contre lequel offensive capitaliste se serait brisée tout net. Pour Allemagne, on reconnaissait utile pour la classe ouvrière la formation un gouvernement unitaire qui devait se réaliser l automne 1923. Peu peu, le mouvement glissait vers le parlementarisme et le réformisme.
Bien qu ils eurent précédemment scissionné avec opportunisme des bureaucrates Amsterdam, ceux de Moscou lancèrent le mot ordre Aux masses. pour conquérir la majorité de la classe ouvrière leurs points de vue.
Cette tactique paraissait excellente des funambules comme Radek et surtout Zinovieff. Elle supposait, bien entendu emploi de méthodes identiques celles des organisations réformistes:action parlementaire, satisfaction des mesures immédiates, abandon temporaire de la dictature prolétarienne. Cette tactique était, aux dires de I. qu une mesure périodique et conjoncturelle en période de dépression du mouvement ouvrier révolutionnaire;en fait, ce était qu un masque phraséologique pour camoufler le désir des partis de 1. c, de consolider les rapports de production capitalistes et développer les conquêtes de la révolution bolchéviste bourgeoise.
Alors que le congrès dans sa majorité apprétait déjà accepter invitation de Internationale 1 pour la Conférence de Vienne, une opposition se fit jour de la part des délégations allemandes, italienne, espagnole et française. La délégation italienne, conduite par Bordiga, était adversaire du front politique avec les socialistes, mais approuvait le front syndical;toute cette minorité, l exception du se rallia ensuite aux décisions de la majorité. Ie , y vit abandon de la ligne de classe et mit en garde Internationale contre les dangers de corruption réfomiste et parlementariste qui guettaient le mouvement communiste il commettait erreur appliquer la méthode de front unique. Il percevait nettement que ces actions engendrées par ce biais reposaient exclusivement sur des accords politiques appareil appareil, ce qui poumit, dans un certain sens améliorer les relations entre les partis, rais pas du tout les rapports de classes.
Un intervalle de douze années secouées de convulsions sociales aigües sépare le front unique du front populaire;l un croyait possible la lutte contre le capitalisme en englobant dans le mouvement prolétarien des éléments que la classe devait vaincre dans sa lutte historique, le second élargissait jusque vers les radicaux bourgeois et les démocrates chrétiens dans la crois de contre le fascisme.
Quand la tactique de front populaire se substitua son ainé, la bour geoisie était déjà organisée préventivement en régime fascsite dans plusieurs pays est européens. Le potentiel exploitation du régine démocratique étant, momentanément, insuffirant par rapport la crise qui menaçait ses bases, la bourgeoisie démocratique joua la car te fasciste pour écraser les luttes du prolétariat, et lui couper la route de son pouvoir de classe.