47servait toujours des intérêts économiques trés précis. Ainsi, le parti conservateur qui voulait garder la forme Etat traditionnelle avec sa répartition des pouvoirs et son idéologie devint le point de rassemblement de la caste des grands pro, priétaires féodaux terriens. Les grands industriels intéressés par Etat centralisé, qui professaient le libéralisme de ère capitaliste, formèrent le parti des libéraux nationalistes.
La petite bourgeoisie, trouvant que la liberté de penser et égalité étaient des conquètes dignes effort et de gratitude, se trouvèrent dans les partis démocrates ct libre penseurs.
La classe ouvrière avait alors aucun parti, car elle avait pas encore compris qu elle formait une seule classe avec Bes intérêts propres et ses buts politiques spécifiques. Ainsi elle se laissa duper par les démocrates, les libéraux et même par les conservateurs, et forma fidèlement le bétail obéissant des partis bourgeois. Cependant, mesure que la conscience de classe des travailleurs éveillait et se renforçait, ils allem rent jusqu former leurs propres partis. Ils envoyèrent au Parlement leurs propres représentants dont la mission consistait assurer le plus grand nombre davantages possibles pour la classe ouvrière en jouant sur la construction et la destruction de Etat bourgeois.
Ainsi, dans le programme Erfurt du pati social démocrate, trouve on côte côte le grand but révolutionnaire final et les nombreuses revendications matérielles du mouvement qui venait de naitre et qui exprimait au Parlement. Ces revendications avaient rien voir avec le socialisme, mais étaient empruntées aux programmes bourgeois. Seulement, les partis bourgeois ne les satisfaisaient pas et 11s ne les prenaient pas du tout au sérieux. Il ne faut pas nier que les représentants de la social démocratie ont travaillé au Parlement de façon honnête et consciencieuse. Mais leur efficacité comme leur succès restaient limits. Car le Parlement est un instrument de la politique bourgeoise, avec des méthodes bourgeoises et bourgeois dans tout ce qu il fait. Et est le capitalisme qui profite de la dernière victoire du parlementarisme. La pratique de la politique bourgeoise, est dire le parlementarisme, est intimement liée la gestion bourgeoise de économie.
Cette méthode repose sur achat et la vente: le bourgeois achète et vend des marchandises et des biens dans la vie et au bureau, au marché et la foire, la banque et la Bourse.
Il fait le même trafic au Parlement avec les décrets et les lois qui régissent le commerce de toute marcahndise. Les réprésentants de chaque parti cherchent au Parlement tirer des lois le meilleur parti qu ils peuvent pour leurs mandants, pour les intérêts de leur groupe et leur chapelle. Ils restent aussi en contact permanent avec leurs fédérations industrielles, leurs associations entreprises, leurs organisations ou leurs corps de métiers pour en retirer des conseils, des informations, des règles de comportement ou des ordres. Ce sont les