CapitalismMarxism

36 aujourd hui ne fait, après tout, que refléter la force, enco re considérable du capitalisme et que cette puissance ne peut être détruite par la seule propagande mais par une puissance matérielle encore plus grande que le capital. Cependant, de temps en temps, cortains membres de notre groupe se soucient de inactivité de celui ci. 118 proclament qul isolés comme nous le sommes de la lutte des classes qui se: déroule aujourd hui, nous ne formons réellement que des groupes étude qui seront hors de course quand Ies vrais bouleverse. ments sociaux se produiront. Ils affirment, que puisque la lutte de classes est partout présente l intérieur du capitalişme, nous sommes cstreints, en tant qu organisation révolution naire, nous plonger dans celle ci. Mais ils ne suggèrent aucune modalité action. Le fait que les autres organisations extràmistes sur la brèche, bien que luttant désespéréinent pour détruire leur isolement, ne sont que insignifientes sectes marxistes comme la notre, ne convainct pas ces critiques de la futilité de toute action que peuvent entreprendre les petits groupes. affirmation très générale, que la lutte de classes est partout présente et que nous devons nous y plonger, repose, en premier lieu, sur hypothèse que la lutte de classes est révolutionaire. Mais le fait est qu aujourd hui les ouvriers dans leur ensemble sont conservateurs. On suppose que la lutte de classes tend directenent affaiblir le capitalisme, sans doute atteindra elle ce but ultime, mais le fait est qu elle he tend en premier lieu qu raffermir 12 position des ouvriers dans la société. De plus la lutte de classes réelle est pas menée par le canal des organisations révolutionaires. Elle se mène l usine et par le canal des syndicats.
Dans Amérique aujourd hui elle se déroule par intermédiaire organisations corne A. et la Sans doute, ici et là dans le continent élévent des grèves sporadiques qui sont boycottées par les organisations conservatrices existantes, grèves qui indiquent la forte que la guerre de classes pourrait prendre quand toutes ces organisations seront complétement émasculées par Etat, mais ces mouvements sont peu fréquents et isolés aujourd hui. En vérité les directions de A. comme de la sont conservatrices, mais il en est de même des membres de la base de ces syndicats. Pour garder leurs membres, pour attirer autres travailleurs, les syndicats doivent arrecher des concessions la classe capitaliste pour les ouvriers. Ceux ci ne demeurent dans les syndicats que parce qu ils obtin.
ennent de telles concessions par leur intermédiaire ot, dans la mesure où ils les obtiennent pour les travailleurs, les syndicats mènent la lutte des classes. Si, cependant, nous denous plonger dans la lutte de classes, nous devons aller là où elle se déroule. Nous devons concentrer nos cfforts soit dans les usines, soit dans les syndicats, soit dans les deux, Si nous le faisons nous devons abandonner, au moins ouvertement, nos principes révolutionaires, car si nous les exprivond