10.
ments insécurité et impuissance installent dans la société bourgeoise.
Les gens finissent par en remettre des Flihrers, des guides, qui leur promettent le retour de la stabilité. Otto Ruhle décrit longuement ce processus dans der Mensch auf der Flucht. Les bourgeois rejetant toute connaissance sociale sont incapables de voir la réalité de leur destruction. Ils traitent le marxisme par le mépris et lui délèguent la police. Bien que le marxisme soit issu du développement de la raison et de la rersće rationnelle bourgeoises, ces dernières y opposent dès qu il ose prélire la disparition de la société bourgeoise. ce qui ne doit pas être ne peut pas être. Autrement dit, aux premiers signes de la crise, la raison perd de son infaillibilité aux yeux des gens. elle ne peut suffire donner un sens la vie. Les professionnels de intelligence inclinent de nouveau des essais interprétation longtemps méprisés. Le vitalisme redevient la mode, le mécanicisme est un mot malsonnant. Les psychologues redécouvrent inconscient et le présentent comme le grand artisan de la vie. action de la raison est plus qu un travail mesquin de petites corrections celui, fondamental, de inconscient. Dans la situation nouvelle (chômage, surproduction, destruction de marchandises, sous consommation, manque de produits, dictature, guerre etc. logique et raison écroulent. irrationnel devient fétiche, illogique révélation (Otto Ruhle, der Mensch auf der Flucht. est au marxisme de relever étendard de la raison et de le tendre au prolétariat. Lorsque les auteurs socialistes ont attribué ce rôle historique aux prolétaires, ils ne les considèrent pas pour autant pour des dieux. est tout juste le contraire. est parce que dans le prolétariat pleinement développé la destruction de toute humanité et même de toute apparence humanité est pratiquement achevée, est parce que les conditions de vie du prolétariat résument de la façon le plus inhumaine toutes les conditions de vie de la société actuelle, est parce que homme prolótarien est lui même perdu et a non seulemert acquis en même temps, la conscience théorique de cette perdition mais se voit irrésistiblement poussé la révolte contre cette inhumanité cause de sa détresse implacable et rue. détresse qui est expression pratique de la nécessité. est pour toutes ces raisons que le prolétariat peut et doit affranchir lui même (Marx, Sainte Famille. Mais homme prolétaire est partie de la société bourgeoise; il en subit le modelage par la radio, la presse, etc. il peut acquérir en combattant une place dans cette société, le prolétariat verra se développer embourgeoisement. Mais cette adaptation est vaine. Dans le processus de crise, les existences petites bourgeoises sont détruites et les organisations fonctionnarisées du prolétariat voient disparaître aprobation des masses; celle ci était que fumée. est aillcurs la destruction de autoritarisme qui permet la nouvelle orientation. Au contraire de la bourgeoisie, le prolétariat a lui espoir de faire entrer dans les faits ce qui ne doit pas être.
Mais los premiers essais de cette nouvelle crientation ont échoué.
Les organisations prolétariennes qui apparurent gardaient des traits de la société bourgeoise, étaient autoritaristes dans leur principe. Le prolétaire, être isolé au sein de la société bourgeoise, écrasé par sa contition matérielle et sociale, en vint s abandonner son quide. la protection de son organisation. est précisément le sentiment insécurité et impuissance qui conduit le prolétaire vers organisation. Il a le sentiment y devenir quelque chose. association lui fournit occasion agir, efficacité, influence.
Celui qui était qu un zéro devient partie une collectivité. La force collective est la vraie compensation l insuffisance individuelle. Mais cette véritable compensation ne obtient pas par appartenance une organisation.
Elle résulte du travail en commun, auquel, par sa position sociale, le prolétaire est prédestiné, dans lequel se développent aide réciproque, la solidarité,