8. vie quotidienne. Une révolution socialiste ne peut avoir de telle seconde phase et pour cela elle exige la collaboration de la grande majorité. Elle ne peut se transformer en dictature une minorité. Les masses ne peuvent être seulement la piétaille lancée l assaut des citadelles de ancien régime. Ce sont elles qui sont indispensable constructeur de la société nouvelle, le réalisateur de la vie collective, de la politisation de homme, Quand homme reconnaît dans ses propres forces une force sociale et les organise comic telles, et quand cette forec socialc est plus séparée de la force politique, alors émancipation humaine est réalisée. Ce que nous avons amené de époque individualiste, personnalisme, sentiment de sa prosre valeur, complexe de supériorité, fétichisme de autorité, volor:bé de puissance, devient, en ce moment crucial, absolument absurde, autant de dangers et obstacles au développement futur (Otto Ruhle, Geschichte der Revolutionen uropas. Dans la deuxième phase de la révolution socialiste, la structure même cu caractère doit se modificr pour entrer dans le moule de la ciupération. Pour les marxistes de la génération de Ruhle une telle argumentation devait paraître extraordinaire, mais Otto Ruhle avait la conviction que activité politique et le développement du caractère doivent être menés conjointement.
Dans la société pré socialiste, homme développe une tendance la sécurité puremont individualiste. Face au monte hostile de la concurrence, il a des réflexes de défense. Ces mécanismes opposent sa fusion dans le groupe coopératif. Dans la société de classes, sécurité est synonyme de possession et de puissance et cela laisse des traces dans le caractère. Mais les masses ont que peu ou pas de puissance et de sécurité réelles. Le sentiment insécurité se renforce, et conduit la recherche de compromis. Le but de chacun est rien autre que la sécurité, la recherche de ce qui a une valeur, de ce qui en a encore plus, de la supériorité. Une telle mentalité est une entravé au travail collectif. Les individus devront faire apprentissage de la concuite collective dans le mouvement pratique; dans la coopération pour édification de la vie commune ils créeront la sécurité collective. est ce que Marx voulait dire lorsqu il écrivait. Pour créer cette conscicnce communiste parmi les masses aussi bien que pour faire triompher la cause elle même, il faut une transformation massive des hommes. Cette transformation ne peut se produire que dans un mouvement pratique, dans la révolution. Cette révolution est nécessaire, non seulement parce qu il est pas possiblc de renverser autrement la classe dominante, mais encore parce que la classe destructrice ne peut réussir que dans une révolution se débarrasser de toute la vieille ordure et devenir ainsi capable de donner la société de nouveaux fondements (Idéologie Allemande. Pendant des décennies le mouvement socialiste a négligé cette forme de enseignement narxien. La conscience humaine est abaissée au niveau des relations de causalité du fonctionnariat et est écartée, pour un temps très long, de tout intérêt pour le socialisme (Alice Ruhle. Selbstbewusztein und Klassebewusztein. La conscience de classe est pas un produit automatique du développement du capitalisme. Son obtention rencontre force obstacles et.
pas seulement objectifs comme, par exemple, la position sociale du prolétariat, ni intellectuels, comme, par exemple, la pression de idéologie de la classe dominante, mais aussi psychologiques comme absence autoconscience ou le sentiment auto supériorité. Ces sentiments individualistes ne peuvent être combattus par la psychothérapic. ou éducation. Ils doivent être détruits et cela ne peut se faire que par le mouvement politique, par action collective.
La conception marxiste non seulement nous fait comprendre que la modification des rapports entre hommes est identique une transformation de homme, mais elle nous montre que est activité même qui mène cette transformation qui agit sur la pensée et le comportement des individus.