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la classe ouvrière ne peut faire entendre sa voix au sein du concert bourgeois.
Il est temps de attaquer la solution socialiste des problèmes. Les anciennes organisations sont liécs la société bourgeoise. Elles étaient contraintes de se plier aux règles du jeu bourgeois. Elles sont maintenant, incapables de faire face la nouvelle situation. Aucun groupe ne peut échapper aux lois de son existence et les dirigeants ouvriers ni plus ni moins que tout autre. Par leur situation même au sein de la société bourgeoise, ils ont des conceptions réactionnaires. Les organisations ont une forme autoritaire et centralisée; elles se divisent en dirigeants et en membres obéissants; elles ont au sein elles mêmes le caractère de la société de classes. Plles ne valent rien pour la période de transition.
Il faut donc en venir une conception totale du mouvement. Coopération et solidarité sont le ciment du socialisme. Il ensuit que, dans le domaine théorique, accent doit se déplacer des considérations économiques vers activité humaine. Mais ceci, encore une fois, ne peut être vrai que dans le cadre de écroulement de la société bourgeoise. Alors qu expropriation des moyens de production et planification ont pu être réalisées de manière formelle et technique par la transformation en capitalisme Etat, il agit maintenant de tout autre chose. les masses doivent pouvoir prendre en main, elles mêmes, la production et sa planification. apparition des organes de gestion exprimant la volonté générale revêt donc une signification décisive. Ces organes se construisent au sein même de la lutte, la prise du pouvoir par les masses se faisant et devant se faire au niveau même de unité de production, est àdire de usine. Tandis que seul un mouvement politique, lié la théorie marxiste mais débarrassé des formes et des conceptions du passé, peut dégager le sens réel de ces organes, et leur donner conscience de leur rôle, les anciennes organisations bureaucratiques doivent nécessairement opposer ces organes et au développement socialiste.
La réalisation de la vraie démocratie exige existence une production industrielle étendue, mais ce est que lorsque les usines seront sai.
sies par lcs nouvelles institutions qu elle prendra corps, et, parallèlement l installation des cellules fondamentales du socialisme, se fera la disparition de ordre ancien. usine est le fondement naturel de organisation de classe des travailleurs. le marxisme doit amener ce fait la conscience des ouvriers Cet énorme processus de transformation nécessite une organisation qui englobe la classe ouvrière dans sa totalité et non une minorité. La transformation socialiste est pas une affaire de parti (keine Partei Sache. Au sein de la société capitaliste les partis suivaient une route toute tracée: se hisser au pouvoir. Cette tâche ayant rien voir avec la transformation socialiste, les marxistes ont même pas former de partis au sein de la société bourgeoise, ils ont pas se substituer aux organos de gestion de la classe.
Dès les premiers pas de la révolution russe Otto Puhle était oprosé l idée du parti unique et de son monopole. Il développe cette thèse dans sa brochure die Revolution ist keine Partei Sache.
Si le manifeste communiste avait fixé aux marxistes le devoir de défendre les intérêts du mouvement général, en être la partie la plus avancée, il ne leur avait pas dit aller se scléroser dans une organisation unique.
Evidemment les révolutions, quelles qu elles soient, ont des ressemblances.
Dans une première phase y ébranle ensemble de la société. Ce sont les masses qui entrent en action, prennent la Bastille, créent les conseils de soldats de la révolution allemande, les comités, les soctions ou la Commune de Paris de la révolution française. Dans une deuxième phase au contraire, il y a restauration du pouvoir étatique, étouffement ou sclérose des organes de la vraie démocratie. Les masses fatiguées ou déçues sont rejetées dans le train train de la