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la révolution pour éviter cela, mais cette révolution avait elle même besoin du mûrissement un certain nombre de forces et parmi celles ci la plus importante, est dire la force subjective, le développement même de la classe révolationnaire. est au problème du mûrissement qu Otto Ruhle était attaqué. homme doit comprendre que sa nature ost sociale et pour cela le marxisme est un outil précieux. Le mûrissement des conditions de la révolution se fait par le biais de la tourbillonnante Praxis. Selon interprétation de Ruhle, économie capitaliste après le prenière guerre mondiale courait la ruine et, par conséquent, se posait le problème de activité humaine.
Mais si les temps étaient venus de mettre au premier plan les implications humanistes du marxisme, il en fallait pas pour autant rejeter les connaissances économiques et les implications sociales. Les homines font histoire, dit Marx, mais ils la font souris des conditions prédéterminées. Seules les activités qui tiennent compte de ces conditions ont un scns. La. transformation en socialisme exige des conditions bien précises. Une classe ne peut en renverser une autre que lorsque cctte dernière est plus en état de remplir ses fonctions. Cf Engels et son étude sur Thomas Münzer) jamais une société expire avant que soient développées toutes les forces productives qu elle est assez large pour contenir, jamais des rapports supérieurs de production no se mettent en flaco avant que les conditions matérielles de leur existence ne soient écloses dans le sein même de la vieille société (Marx. Critique de Economie Politiquc. La victoire sur le tzarisme, remportée sous égide socialiste, ne détourna pas pour autant Otto Ruhle de son idée qu on ne pouvait opposer certaines conditions du développement social. Le 18 Septembre 1920, il écrivait dans die Aktion. Les bolcheviks veulent franchir un bond toute une période. celle du développement capitaliste. Ils imagincnt que la prise du pouvoir est suffisante pour construire le socialisme. Ce qui doit se développer lentement, résultat un développement organique, ils pensent pouvoir accomplir méthodiquement. Révolution et socialisne sont pour eux, au premier chef, une affaire politique. Comment peuvent ils oublier, marxistes qu ils sont, que est tout abord une affaire économique. Production cațitaliste étendue, technique développée, classe ouvrière éduquée, production importante. sont des préconditions indispensables de la société socialiste. Seule une extension accélérée de la révolution mondiale pourrait comblor ces vides. Les bolcheviks ont tout fait pour étendre (écrit en 1920) mais elle ne se développe pas. Alors reste le vide, un socialisme politique sans assises économiques, une construction théorique, un règlement bureaucratique, un ensemble de décrets, du papier, une phraséologie agitatrice; une terrible désillusion.
Le vide ne pouvait être comblé que par un régimo bureaucratique. action et la manière de penser un tel régime devait fatalement entrer en conflit avec les idées du socialisme marxiste. Pour celui ci il ne agit pas, en effet, installer un régime éclairé, une production rationnelle et planifiée, il faut, selon Marx, établir la vraie démocratie pour laquelle économie est qu un moyen. Pour cela il ne suffit pas une classe ouvrière englobée au sein du procès de production, il faut que idée socialiste se soit emparée des masses et qu elles se battent pour sa réalisation. Il ne suffit pas que la classe ouvrière installe un nouveau régimo. il faut qu elle développe les conditions mêmes une vie démocratique pour pouvoir exercer son auto domination.
Fort de la méthode marxiste, Ruhle pouvait, dès 1920, prévoir le développement ultérieur de la Russie. Son article de die Aktion se terminait ainsi: