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aussi, il y avait incapacité de dépasser Marx dans un sens marxiste; incapacité clairement mise en lumière par le fait que tout ce qui paraissait nouveau dans la sociologie bourgeoise était emprunté Marx en premier lieu. Malheureusement, de notre point de vue, Otto Ruhle fut un des premiers revêtir les idées les plus populaires de Marx du nouveau langage de la psychologie et de la sociologie bourgeoise. Dans ses mains, la conception matérialiste de histoire devint alors de la sociologie pour autant qu elle se rapportait la société; pour autant qu elle se rapportait l individu, était de la psychologie.
Les principes de cette théorie devaient serv ir la fois analyse de la société et analyse des complexités psychologiqu es des individus de la société.
Dans sa biographie de Marx, Ruhle appliquo sa nouvelle conception psycho sociologique du marxisme qui ne pouvai aider qu soutenir la tendance orporer un marxisme émasculé dans idéologie capitaliste. Cette sorte de matérialisme historique qui cherchait les raisons des complexes infériorité et de supériorité dans les domaines sans fin de la biologie, de anthropologie, de la sociologie, de économie et ainsi de suite afin de découvrir une espère équilibre des forces des complexes au moyen des compensations qui pût être considéré comme adaptation correcte entre individu et la société, cette sorte de marxisme était capable de servir aucun des besoins pratiques des ouvriers, et ne pouvait pas non plus aider leur éducation. Cette partie de activité de Ruhle, qu on apprécie négativement ou positivement, avait peu de chose faire, si elle avait quelque chose faire, avec los problèmes qui assaillent le proletariat allemand. Il est pas de ce fait nécessaire de traiter ici de oeuvre psychologique de Ruhle. Nous en faisons mention, néanmoins, pour la raison double qu elle peut servir exemple sup plémentaire du désespoir général du révolutionnaire dans la période de contre róvolution et que est une manifestation de plus de la sincérité de ce révo lutionnaire, Ruhle, dans les conditions mêmes du désespoir. Car, dans cette phase de son activité littéraire, comme dans toute autre touchant des questions pédagogico psychologiques, historicoculturelles ou économico politiques, il élève aussi contre les conditions inhumaines du capitalisme, contre des formes nouvelles possibles esclavage physique et mental, pour une société qui convienne une humanité libre. IX Le triomphe du fascisme allemand termina la longue période de découragement révolutionnaire, de désillusion, de désespoir. Tout redevient alors très clair; avenir immédiat se profile dans toute sa brutalité. Le mouvement ouvrier prouve pour la dernière fois que la critique que les révolutionnaires avaient dirigée contre lui était plus que ju stifiée. Le combat des ultra gauches contre le mouvement ouvrier officiel montra qu il avait été la seule lutte conséquente contre le capitalisme qui ait été engagée aussi loin.
Le triomphe du fascisme allemand, qui était pas un phénomène isolé mais était en étroite liaison avec le développement antérieur de la totalité du monde capitaliste, ne causa pas engagement un nouveau conflit mondial des missances impérialistes mais en fut qu un simple auxiliaire. Les jours de 11974 étaient revenus. Mais pas pour Allemagne. Les chefs ouvrierig allemands étaient privés de émouvante épreuve de se déclarer une fois de plus les enfants les plus authentiques de la patrie. Organiser la guerre signifiait instituer le totalitarisme et revenait éliminer beaucoup intérêts particuliers.
Dans les conditions de la République de Weimar et l intérieur de la charpente de impérialisme mondial, cela était possible que par la voie des luttes intérieures. La résistance du mouvement ouvrier allemand au fascisme, qui était pas de plein coeur en premier lieu, ne doit pas toutefois être prise pour une résistance la guerre. Dans le cas de la social démocratie et des syndicats, il y avait pas de résistance mais simplement une abdication accompagnée