2 Mais il ya un deuxième problème, analogue celui qui se pose dans la production au sens ordinaire de ce terme. Une fois maitre des moyens de production, le prolétariat ne peut et ne doit pas les utiliser tels quels. Il doit commencer par supprimer la production de guerre et mettre en route celle des biens nécessaires la vie. Il en est de même pour les sciences qui, au service de la bourgeoisie, sont utilisées pour des buts de classe; le prolétariat ne pourra et ne devra pas les prendre en mains sans les modifier. Il doit les transformer pour les mettre au service de intérêt général. Les sciences devront donc suivre un nouveau chemin, poursuivre de nouveaux buts, et, bien souvent, adopter de nouvelles méthodes de travail. Mais ces transformations du processus de développement des ci ces affecteront pas seulement celui ci puisque les sciences seront directement reliées la révolution qui ébranlera les rapports de production. Autrement dit, de nouvelles relations entre le développement des sciences et la vie en général dovront se faire jour. est là un second problème, une importance considérable, qui se pose au proletariat et ses organisations. Dans cet article nous voulons préciser ces divers problèmes ainsi que ceux qui leurs sont liés.
II.
LA SCIENCE ET LE CAPITAL énorme développement de la technique moderne a été rendu possible que par imrense essor qu ont conn: les sciences de la nature pendant les cent derni res a nées. Ceci veut dire en retour que étude de ces sciences. est devenu une condition nécessaire de la bonne marche de la société. En effet, los résultats obtenus par les sciences sont mis en 2ratique chaque instant dans le processus de production. In un certain sens, il faut les considérer comme des moyens de production. Il ensuit que la pratique des sciences, acquisition des nouvelles connaissances est dire un pouvoir accri sur les forces de la nature sont parties intégrantes de industrie des moyens de production.
Pourtant la pratique des sciences occupe une place part dans industrie. Cette particularité de la production des sciences vient de ce que chaque découverte nouvelle est faire qu une fois. Dans ce cas il y a pas anéantissement du produit qui est créé qu une seule fois, pas usure pendant son utilisation, exeptée usure morale qui se produit chaque fois que la science progresse vers une connaissance plus approfondie. est ce caractère particulier du produit des Sciences qui explique la raison profonde de la place si particulière qu occupe, au sein de la société, la pratique des sciences.
la compréhension scientifique est un produit du travail humain. En ce sens elle ne se distingue aucun autre produit social. Elle en distingue cependant parce qu elle ne doit être produite qu une seule fois et parce qu une fois obtenue elle peut être appliquée partout et tout instant. est pourquoi la science ne peut deve ir objet échange. elle ne peut de venir mar