BolshevismCapitalismLeninOpportunismSovietStalinismWorkers Movement

14.
Que les principes de Lénine fussent faux un point de vue prolétarien la fois en Russie et en Furope occi dentale, Otto Ruhle le démontra dans diverses brochures et nombreux articles parus dans la presse de Union Générale du Travail, et dans la revue de gauche de Franz Pfenpfert, Die Aktion.
Il expliqua la fourberie opportune impliquée dans apparence logique donnée a ces principes, fourberie qui consistait donner comme exemple une expérience spéciale, une période donnée, dans des circonstances particulières, pour en tirer des conclusions appliquer immédiatement et en général. Parce que les syndicats avaient eu une certaine valeur un moment donné, parce qu un monent donné le parlement avait servi aux besoins de la propagande révolutionnaire, parce que, occasionnellement, opportunisme avait eu pour résultat certains hénéfices pour les ouvriers, ils restaient pour Lénire les moyens les plus importants de la politique prolétarienne en tout temps et en toutes circonstances.
Et comme si tout cela ne devait pas convaincre ladversaire, Lénine arrivait mettre en évidence que, soit que ces vues po litiques et ces organisations soient les bonnes. ou non, toutefois était un fait que les ouvriers y adhéraient et que les révolutionnaires doivent toujours être où sont les masses.
Cette stratégie découlait de la façon capitaliste de Lénine aborder la politique. Il ne parut jamais lui venir l esprit que les masses étaient également dans les usines et que les organisations révolutionnaires usine ne pouvaient pas perdre contact avec les masses, même si cllcs essayaient. Il ne semblait jamais lui venir l esprit qu avec la même logique qui servait maintenir les révolutionnaires dans les organisations réactionnaires, il pouvait réclamer leur présence l église, dans les organisations fascistes, et partout où pouvaient se trouver les masses. Cette dernière attitude, il aurait certainement envisagée si le besoin était apparu de slunifier avec les forces de la réaction comme cela arriva plus tard, sous le régime staliniste.
Il paraissait clair Lénine que les organisations de conseils étaient les moins adaptées aux buts du bolchevisme. Non seulement il y avait qu une petite place dans ccs organisations usine pour les révolutionnaires professionnels, mais de plus, expérience russe avait montré combien il était difficile de mener un mouvement de soviets. En tout cas, les bolcheviks avaient pas intention attendre occasion favorable une intervention révolutionnaire dans le processus politique, ils étaient activement engagés dans la politique quotidienne et intéressés aux rébultats immédiats en leur faveur. Pour influencer le mouvement ouvrier occidental avec intention finalement en prendre la direction, il était de loin plus facile pour eux y entrer et de entendre avec les organisations existantes. Dans les luttes de rivalité engagées entre ces organisations et dans leur sein, ils voyaient une chance de gagner rapidement un point appui. Bâtir des organisations entièrement nouvelles, so opposer toutes celles qui existaient, aurait été une tentative qui ne pouvait avoir que des résultats tardifs. si elle en avait eus. Au pouvoir en Russie, les bolcheviks ne pouvaient plus se per mettre une politique perspective longue; pour maintenir leur pouvoir, ils devaient suivre toutes les avenies politiques, pas seulement les avenues révolutionnaires. Il faut bien dire cependant que, en dehors de la nécessité où ils étaient agir ainsi, les bolcheviks étaient plus que volontaires pour prendre part aux nombreux jeux politiques qui accompagnent le processus exploitation capitaliste. Pour être capables y prendre part, ils avaient besoin des syndicats, des parlements, des partis et aussi des soutiens capitalistes qui faisaient de opportunisme la fois une nécessité et un plaisir.
Il est plus nécessaire de mettre en évidence les nombreux méfaits du bolchevisme en Allemagne et dans le monde en général. Dans la théorie et dans la pratique le régime staliniste affirma lui même une puissance capitaliste et impérialiste, opposant non seulement la révolution prolétarienne, mais même aux réformes fascistes du capitalisme. Et il favorise en réalité le