BolshevismCapitalismCominternCommunismCommunist PartyGermanyLeninRadekSyndicalismWorking Class

9.
Le Parti Ouvrier Communiste semblait être plus bolchevik que les bolcheviks.
De tous les groupes révolutionnaires, par exemple, était celui qui insistait le plus pour aide directe aux bolcheviks pendant la guerre russo polonaise.
Kais Internationale Communiste avait pas besoin de prendre une nouvelle décision contre les ultra gauches. ses chefs avaient pris lcurs décisions vingt ans auparavant. Néanmoins, le Comité Exécutif de Internationale Communiste essaya encore de garder le contact avec le non pas seulement parce qu il contenait encore la majorité de ancien Parti Communiste, mais parce qu aussi bien Levi que Radek, quoiqu exécutant le travail des bolcheviks en Allemagne, avaient été les plus proches disciples non de Lenine, mais de Rosa Luxcmbourg. Au second Congrès mondial de la Troisième Internationale en 1920, les bolcheviks russes étaient déjà en état de dicter la politique de Internationale. Otto Rahle, assistant auCongrès, reconnut impossibilité de modifier cet état de choses et la nécessité immédiate de combattre Internationale bolchovique dans intérêt du la révolation prolétarienne. Le Parti Ouvrier Communiste envoya une nouvelle délégation Moscou qui ne put revenir qu avec los mêmes résultats. Tout cela fut résumé dans la Lettre ouverte Lénine de Herman Gorter, qui répondait au Communisme de gauche, maladio infantile de Lénine. action de la Troisième Internationale contre les ultra gauches. était la première tentative ouvertc pour faire obstacle toutes les différentes sections nationales et pour les diriger. La pression exercée sur le Parti Ouvrier Communiste pour le retour au parlementarisme et au syndicalisme accrut sans cesse, mais le Parti Ouvrier Communiste se retira de Internationale après son troisième Congrès.
Au second Congrès mondial, les chefs bolcheviks pour assurer la cirection de Internationale, proposerent vingt et une conditions admission l Internationale Communiste. Puisqu ils dirigeaient le Congrès, ils eurent aucune difficulté faire adopter ces conditions. Sur ce, la lutte sur des questions organisation qui vingt ans auparavant avaient provoqué des controverses entre Luxembourg et Lenine, fut ouvertement reprise. Derrière les questions organisationnellcs débattues, il y avait naturellement des différences fondamentales entre la révolution bolchevique et les besoins du proletariat occidental.
Pour Otto Ruhle, ces vingt et une conditions suffirent détruire scs dernières illusions sur lc régime bolchevik. Ces conditions assuraient l Exécutif de Internationale, est dire aux chefs du parti russe, un contrôle complet et une autorité totale sur toutes les sections nationales. De avis de Lénine, il était pas possible de réaliser la dictature une échelle internationale sans un parti strictement centralisé, discipline, capable de conduire et de gérer chaque branche, chaque sphère, chaque variété du travail politique et culturel. Il parut abord Ruhle que derrière attitude dictatoriale de Lénine, il y avait simplementl arrogance du vainqueur essayant imposer au monde los méthodes de combat et le type organisation qui avaient apporté le pouvoir aux bolcheviks. Cette attitude, qui insistait pour qu on applique expériencc russe l Europe occidentale ou dominaiont des conditions entièrement différentes apparaissait comme une erreur, une faute politique, un manque de compréhension des particularités du capitalisme occidental et le résultat du souci fanatiquement exclusif qu avait Lénine des problèmes russes.
La politique de Lénine semblait être déterminée par arriération du développement capitaliste russe, et bien qu il fallût le combattre dans urope occidentale, puisqu il tendait soutenir la restauration capitaliste, on ne pouvait pas appeler une force carrément contre révolutionnairc. Cette attitude bienveillante l égard de la révolution bolobetique devait être bientôt anéantie par activité ultérieure des bolcheviks eux mêmes.