revendications destinées être acceptées par la bourgeoisie et ses alliés socio démocrates, et comme mots ordre une révolution qui devait en finir avec la société bourgeoise et ses défenseurs.
Naturellement, au sein de océan de médiocrité que fut la révolution allemande, il y cut des courants révolutionnaires qui réchauffèrent le cocur des radicaux et ics amenèrent s engager dans des entreprises historiquement tout fait déplacées. Des succès partiels, dus la stupéfaction momentanée des classes dominantes et la passivité générale des grandes masses, épuisées qu elles étaient par quatre années de famine et de guerre, nourrissaient espoir que la révolution pourrait se terminer par une société socialiste. Seulement, personne ne savait réellement quoi ressemblait la société socialiste et quels pas restaient franchir pour amener l existence.
IlTout le pouvoir aux conseils ouvricrs et de soldats Quoiqu attirant, comme mot ordre, cela laissait cependant toutes les questions essentielles ouvertes. Ainsi, les luttes révolutionnaires qui suivirent Novembre 1918 ne furent pas déterminées par les plans consciemment fabriqués de la minorité révolutionnaire, mais lui furent imposées par la contre révolution qui se développait lentement et qui appuyait sur la majorité du peuple. Le fait est que les larges masses allemandes, l intérieur et l extérieur du mouvement ouvrier. ne regardaient pas en avant vers établissement une nouvelle 80ciété, mais en arrière vers la restauration du capitalisme libéral, sans ses mauvais aspects, ses inégalités politiques, sans son militarisme et son impérialisme. Elles désiraient simplement qu on complète les réformes commencées avant la guerre, destinées aboutir un système capitalisto bicnveillant.
TI ambigüité qui caractérisait la politique du Spartakusbund fut en Erando partie le résultat du conservatisme des masses. Les chefs spartakistes étaient prêts un côté suivre la lige nettement révolutionnaire que désiraient les prétendus ultra gauches. et de autre côté ils restaient sûrs qu une telle politique ne pouvait avoir aucun succès étant donné attitude prédominante des masses et la situation internationale. effet de la révolution russe sur Allemagne avait été peine perceptible. Il y avait pas non plus de raisors espérer qu un tourant radical en Allemagne puisse avoir aucune répercussion supérieure en France, en Angleterre et en Amérique. il avait été difficile pour les Alliés intervenir en Russie de façon décisive, il rencontreraient des difficultés moins grandes pour écraser un mouvement communiste allemand. Au sortir des victoires militaires, le capitalisme de ces nations était considérablement renforcé. rien indiquait réellement que leurs masses patriotes refuseraient de combattre une Allemagne révolutionnaire plus faible. En tous cas, mises part des considérations de cet ordre, il y avait peu de raisons de croire que les masses allemandes occupées se débarrasser de leurs armes, reprendraient la guerre contre un capitalisme étranger pour se débarrasser du leur. La politique qui était apparemment la plus réaliste vis vis de la situation internationale, et que devaient proposer bientēt Wolfheim et Lauffenberg, sous le nom de National Bolchevisme, était encore non réaliste, étant donné le rapport de force réel après guerre. Le plan de reprendre la guerre avec aide de la Russie contre le capitalisme des Alliés ne tenait pas compte du fait que les Bolcheviks étaient ni prêts participer une telle aventure, ni capables de le faire. Naturellement les bolcheviks étaient pas opposés l Allemagne, ni aucune autre nation créant des difficultés aux impérialismes victorieux. cependant, ils encourageaient pas idée une nouvelle guerre large échelle pour propager la révolution mondiale. Ils désiraient du soutien pour leur propre régime dont le maintien était encore en question pour les bolcheviks eux mêmes, mais ils ne intéressaient pas au soutien des révolutions dans les