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de protestations verbales pour sauver la face. Et même cela ne vint que dans le sillage du refus Hitler incorporer ces in stitutions dars leur forme traditionnelle et avec leurs chefs expérimentés. dans ordre de choses fasciste.
La résistance de la part du parti communiste ne fut pas non plus une résistance la guerre et au fascisme comme tels, mais sculement dans la mesure où ils étaient dirigés contre la Russie. Si les organisations ouvrières en Allemagne ſurent empêchées de prendre parti pour leur bourgeoisie, dans toutes les autres nations elles le firent sans discussion et sans lutte.
Une seconde fois dans sa vie, exilé Otto Ruhle eut décider quel parti prendre dans le nouveau conflit mondial. Cette fois, cela paraissait dans une certaine mesure plus difficilc parce que le totalitarisme cohérent Hitler se proposait de prévenir une répétition des journées hésitation du libéralisme pendant la dernière guerre mondiale. Cette situation permit la seconde guerre mondiale de se déguiser en une lutte entre la clémocratie et le fascisme et procura aux socialistes chauvins de meilleures excuses. Les chefs ouvriors exilés purent signaler les différences politiques entre ces deux formes de système capitaliste quoiqu ils fussent incapables de nier la nature capitaliste de leur nouvelle patrie La théorie du moindre mal servit rendre plausible la raison pour laquelle on devait défendre te démocraties contre expansion plus large du fascisme. Ruhle, cependant, maintint son opposition de 1914. Pour lui, ennemi était encore chez soi. dans les démocraties comme dans les Etats fascistes; le prolétariat ne pouvait, ou plutôt ne devait prendre parti pour aucun eux, mais opposcr aux deux avec une arleur égale. Ruhle fit ressortir que tous les arguments politiques, idéologiques, raciaux et psychologiques proposés pour la défense une position favorable la guerre ne pouvaient pas cacher réellement les motifs capitalistes de la guerre. la lutte pour des profits entre les rivaux capitalistes. Dans des lettres et dans des articles, il rappela toutes les conséquences impliquées dans les lois. du développement capitaliste, telles qu elles ont été établies par Marx, pour combattre le non sens de anti fascisme populaire qui ne pouvait quc hâter le processus de fascisation du capitalisme mondial.
Pour Ruhle, fascisme et caritalisine Etat étaient pas des inventions de politiciens corrompus, mais la conséquence du processus capitaliste de la concentration et de la centralisation par lesquelles se manifeste accumulation du capital. Le rapport de classe dans la production capitaliste ost assailli par maintes contradictions insolublcs. Ruhle vit que la principale contradiction réside dans le fait que accumulation capitalisto signifie aussi une tendance la baisse du taux du profit. Cette tendance ne peut être combattue que par une accumulation plus rapide du capital. qui implique une augmentation de exploitation. Mais en dépit du fait que exploitation augmente en rapport avec le taux accumulation nécessaire pour éviter les crises et les dépressions, les profits continuent présenter une tendance la baisse. Pendant les dépressions, lo Capital se réorganise pour permettre une nouvelle periode expansion cu Capital. Si nationalement la crise implique la destruction du capital le plus faible et la concentration du capital par les moyens ordinaires des affaires, internationalement, cette réorganisation exige finalement la guerre. Cela signifie la destruction des nations capitalistes les plus faibles en faveur des impérialismes victorieux pour opérer une nouvelle expansion du capital et sa concentration et sa centralisation plus poussées. Chaque crise capitaliste ce niveau de accumulation du capital englobe le monde; de la même façon chaque guerre est immédiatement une envergure mondiale. Ce ne sont pas des nations particulières mais la totalité du mouvement capitaliste qui est responsable de la guerre et de la crise. est lui, comme a vu Ruhle, qui est crinemi, ot il est partouto.