. POUR UNE SOCIETE SANS CLASSL Des son origine, le socialisine fut it la fois théorit et pratique. En fait, 11 interesse pas seulement Leux qui sont censes beneficier de la transformation du capitalisme en socialisme. Préoccupé une societė sans classes, et de la fin de tout conflit social, et attirant des intelligences de toutes les couches de la société, le socialisme prouve par avance la possibilité de sa réalisation. Encore jeune étudiant, en sciences naturelles, et se spécialisant en astronomie, Pannekoek entra au Parti Ouvrier social démocrate de Hollande et se trouva immédiatement son aile gauche aux côtés de Herman Corter et Frank van der Goes.
Sous influence de son fondateur non marxiste, Domela Nieuwenhuis, ce parti fut plus coinbatit que les organisations strictement marxistes au sein de la Seconde Internationale. Il prit une position essentiellement antimilitariste et Domela Nieuwenhuis it canpagne pour emploi de la grève générale pour prévenir la guerre. Il ne put trouver de majorité, et il aperçut très tôt qu l intérieur de Internationale, on se dirigcait vers la collaboration de classes. Il opposa l exchsion des anarchistes de Internationale, et son expérience de membre du Parlement lui fit rejeter le parlementarisme comme arme de émancipation sociale. Les tendances. anarcho syndicalistes dont il était le représentant divisérent organisation. Un nouveau Parti Socialiste en sortit, plus près du. modele. de la social démocratie allemande. Cependant, idéologic radicale de ancien Parti influença les traditions du mouvement socialiste hollandais.
Ce radicalisme traditionnel trouva son expression dans le nouvel organe mensuel du Parti. De Nicuwe Tijd. particulièrement dans les contributions de Gorter et de Pannekoek, qui combattirent opportunisme croissant des dirigeants du Parti. En 1919, aile gauche autour de Gorter fut expulsée, et ce groupe constitua une riouvelle oryanisation le pacti social démocrate Pannekoek se trouvait alors en Allemagne. Il enseignait dans les écoles du Parti social democrate allemand et écrivait pour ses publications théoriques et pour différeats autres journaux, comme par exemple la Breuer Bürgerzeitune. Il associa la 10velle organisation de Gorter. laquelle devint plus tard, sous la direction de van Revesteyn, Wijnkoop et Celon, le Parti comuniste orienté vers Moscou.
Bien que fidèle la tradition du. socialisme libertaire. de Domela Nieuwenhuis, opposition de Pannekoek au réformisme et au révisionnisme sorial démocrate était inspiration marxiste; elle se dressait contre le marxisme. officiel. dans ses deux formes, orthodoxe et révisionniste. Dans sa forme orthodoxe, le marxisine servait idéologie pour masquer une pratique non marxiste; dans S3 forme révisionniste, il ruinait la fois la théorie et la pratique marxistes. Mais la défense du marxisme par Pannekoek était pas celle un doctrinarre; mieux que quiconque il reconnut que le marxisme était pas un dogme, mais une méthode de pensée appliquant aux problèmes sociaux dans le processus réel de la transformation sociale. La théorie marxiste, dans certains aspects, était pas seulement dépassée par le marxisine lui même, mais certaines de ses thèses.
issues de conditions déterminées, devaient perdre leur validité lorsque les conditions changcraient.
La première guerre mondiale ramena Panne koek en Hollande. Avant la guerre. il avait été actif Brême, en lirison avec Radek, Paul Fröhlich et Johann Knief. Ce groupe radical, de communistes internationaux se fondit plus tard avec le Spartakus Bund, posant ainsi les fondements du Parti communiste Allemagne. Des groupes opposés la guerre trouvèrent en Allemagne leurs chefs en Karl Liebknecht, Rosa Luxembourg et Franz Mehring. En Hollande, cette opposition se groupa autour de Herman Gorter, Anton Pannekoek et Henriette Roland Holst. Zimmerwald et Kienthal, ces groupes se joignirent Lenine et ses compagnons pour condamner la guerre impériallste, et préconiserent des actions prolétariennes aussi bien pour la paix que pour la révolution. La révolution russe de 1917, saluée comme le début possible un mou