BolshevismCapitalismFascismGerman RevolutionLeninNazismOpportunismRussian RevolutionSocialismSoviet

13. Lénine, a dit Ruhle, pensait selon des normes rigides, mécaniques, en dépit de tout son souci de la dialectique marxienne. Il y avait qu un parti pour lui, le sien; qu une révolution. la révolution russe; qu une méthode: la méthode bolchevique. application monotone une formule une fois découverte enfermait dans un cercle égocentrique qui ne troublait ni le moment et les circonstances, ni les degrés de développement, ni les niveaux culturels, ni les idées, ni les hommes. Avec Lénine siéclaire une lumière vive la règle de ère machiniste dans la politique; était le technicien. inventeur de la révolution. Toutes les caractéristiques fondamentales du fascisme étaient dans sa doctrine, sa stratégie, sa planification sociale. et son art de traiter les hommes. Il a jamais appris connaitre les conditions fondamentales de la libération des ouvriers, il ne est jamais soucié de la fausse conscience des masses et de leur auto aliénation humaine. Tout le problème pour lui était rien de plus ou de moins qu un problème de pouvoir.
Le bolchevisme, en tant que représentant une politique militante de pouvoir, ne diffère pas des formes bourgeoises traditionnelles de domination.
Le gouvernement sert exemple essentiel organisation. Le bolchevisme est une dictature, une doctrine nationaliste, un système autoritaire avec une structure sociale capitaliste. La planification a trait des questions techniques organisationnelles, non des questions socio économiques. Il est révolutionnaire qu l intérieur de la charpente du développement capitaliste, établissant non le socialisme, mais le capitalisme État. El représente étape actuelle du capitalisme, et non pas un premier pas vers une société nouvelle.
VI Les soviets russes et les conseils ouvriers et de soldats allemands représentaient élément prolétarien dans les deux révolutions russe et allemande.
Dans les deux pays les mouvements furent tô réprimés par des moyens militaires et judiciaires. Ce qui restait des soviets russes après la solide fortification de la dictatrire du parti bolchevik, ce fut simplement la version russe du front: du travail ultérieur nazi. Le mouvement de conseils allemands légalisé se change en appendice des syndicats et bientôt en instrument de gouvemement capita. liste. Même les conseils formés spontanément en 1918 étaient en majorité bien.
loin être révolutionnaires. Lcur forme organisation, basée sur des besoins de classe et non sur les intérêts spéciaux différents résultant de la division capitaliste du travail, étaient tout ce qu il y avait en eux de radical. Mais quelles que soient leurs défaillances, il faut dire qu il y avait pas autre chose sur quoi baser les espoirs révolutionnaires. Quoiqu ils se soient fréquemment tournés contre la Gauche, on espérait toutefois que les besoins objectifs de ce mouvement le mettraient inévitablement en conflit avec les pouvairs traditionnels. Cette forme organisation devait être préservée dans son caractère original et développée pour préparer les luttes venir.
Se plaçant sur le terrain de la continuation de la révolution allemande, ultra gauche fut engagée dans un combat mort contre les syndicats et contre les partis parlementaires existants, en un mot contre toutes les formes opportunisme et de compromis. Se plaçant sur le terrain de la coexistence probable côte côte avec les puissances capitalistes, les bolcheviks russes ne pouvaient pas envisager une politique sans compromis. Les arguments de Lénine pour la défense de la position bolchevique relativement aux syndicats, au par lementarisme et l opportunisme en général érigeaient les besoins particuliers du bolchevisme en faux principes révolutionnaires. Ceperidant, cela ne faisait pas voir le caractère illogique des argumonts bolcheviques, car aussi illogiques que fussent ces arguments un point de vue révolutionnaire, ils découlaient logiquement du rôle particulier des bolcheviks dans les limites de émancipation capitaliste ruisse et de la politique bolchevique internationale qui soutenait les intérêts nationaux de la Hussie.